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15 août 2017

:« La suie du sang » évoque la vraie vie des Filles du Roy

Tournage à Saint-Roch-Ouest

©(Photo TC Média Jean Joubert)

HISTOIRE>.C’est à la ferme Saint-Gabriel, à la pointe Saint-Charles, que Marguerite Bourgeoys les reçoit entre 1663 et 1673.  C'est à Saint-Roch-Ouest que l'histoire reprend.

Pendant longtemps, les conquérants anglais ont injustement traité les Filles du Roy de «prostituées importées de France» afin de dénigrer les Canadiens français.  Les Filles du Roy étaient devenues les Filles de joie.  Cette fausseté est encore aujourd’hui colportée.  C'est un peu beaucoup pour en finir avec ces faussetés que la réalisatrice Mara Joly (Pour Vrai) a décidé de tourner un court métrage pour rétablir les faits et montrer les conditions de vie de ces femmes.  « C'est totalement faux de dire que le Québec a été bâti avec des prostituées et des bandits, dit-elle.  C'est insultant et violent.  Elles ont vécu dans des conditions minables.  Ces femmes ont dû tout apprendre et très rapidement.  Elles n'ont pas eu une vie facile. »  La réalisatrice qui aime explorer des termes et qui a toujours aimé le jeu d'acteur explique que « cet épisode de la vie des Filles du Roy permet d'explorer la profondeur des humains.»

© (Photo TC Média Jean Joubert)

La réalisatrice veut jeter à la poubelle, une fois pour toutes, le mythe que ces femmes étaient des prostituées.

Montréal Dead end

© (Photo TC Média Jean Joubert)

Encore quelques consignes de la réalisatrice Mara Joly.

« La suie du sang » fait partie d'un collectif de 15 réalisateurs réunis dans un projet de Rémi Fréchette sur l'histoire de Montréal.  Montréal Dead end, ce montage de 15 courts métrages, sera probablement présenté en 2018.  En terminant, Mara Joly lève son chapeau à toute l'équipe « qui a trimé dur par passion. »   

©(Photo TC Média Jean Joubert août 2017))

Une reconstitution historique pour rétablir les faits.

Facebook

Il faisait très chaud dans le grenier de la grange de Mario Racette lors du tournage des images du court métrage « La suie du sang ».  « C'est par un ami d'un ami sur Facebook que l'équipe de tournage s'est retrouvée ici, explique Mario Racette, qui est aussi maire de Saint-Roch-Ouest.  Je suis très content d'accueillir ce groupe et je suis très impressionné de voir tous les détails entourant une production cinématographique. » 

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