Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Communauté

Retour

30 mai 2024

Antoine Pelletier - apelletier@medialo.ca

Le Prix pour le bénévolat du Canada décerné à Jason Rivest de Saint-Jacques

0324_Jason Rivest bénévole

©Photo gracieuseté

Jason Rivest et Jenna Sudds, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.

À 31 ans, Jason Rivest, citoyen de la municipalité de Saint-Jacques, a récemment reçu le Prix pour le bénévolat du Canada (PBC), dans la catégorie Leader émergent.

Le 15 avril dernier, le jeune bénévole recevait cet honneur lors d’une cérémonie se déroulant à Ottawa en présence de Jenna Sudds, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social. Les PBC célèbrent les différentes manières dont le bénévolat renforce les collectivités et la catégorie Leader émergent est réservée aux jeunes de 35 ans et moins se démarquant. 

Cumulant ce qu’il considère probablement dépasser les 10 000 heures de bénévolat au cours des dernières années, Jason Rivest s’est impliqué au sein de nombreux organismes à but non lucratif (OBNL) et coopératives, notamment en tant que mentor et conseiller à la Simulation du parlement européen Canada-Québec-Europe, président de la Maison des jeunes de Crabtree, administrateur de la Fédération québécoise des coopératives en milieu scolaire (FQCMS) et bénévole pour Citoyenneté jeunesse.

Reconnaissance 

Lors d’un entretien avec le Journal L’Action, M. Rivest est revenu sur cet honneur, qui s’ajoute à une longue liste de reconnaissances qu’il a reçues au fil du temps, incluant le Prix Hommage bénévolat-Québec et l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois (deuxième degré) du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité. « Pour moi, ça souligne l’apport que j’ai eu dans mes implications bénévoles. C’est très flatteur et j’en suis vraiment reconnaissant, parce que c’est quand même une des plus hautes distinctions au Canada pour l’engagement bénévole. » 

D’une autre part, la distinction récemment obtenue par le jeune homme est aussi synonyme de gratitude envers les gens qui l’entourent et qui l’encouragent dans toutes ses initiatives, a-t-il indiqué. « C’est aussi beaucoup de reconnaissance envers mes collègues et amis, qui me permettent de m’impliquer et d’avoir du plaisir dans mon bénévolat. »

« Sans plaisir, on ne reste pas. C’est pareil pour le bénévolat. »  - Jason Rivest 

Origines 

Dès le secondaire, le Jacobin a commencé par s’impliquer dans les comités de l’album des finissants et de l’environnement. « J’ai toujours voulu rendre service aux autres et améliorer les choses autour de moi, parce que je suis quelqu’un qui, premièrement, n’aime pas l’injustice. Deuxièmement, je suis d’avis qu’on a tous une part de responsabilité à faire changer les choses », s’est-il exprimé. 

C’est ce qui l’amena, dès l’âge de 16 ans, à donner de son temps à la bibliothèque de Sainte-Marie-Salomé. « Je voyais que j’aimais ce service-là et la bibliothèque n’avait pas nécessairement les moyens d’avoir des employés à temps plein, donc pour moi, c’était important de m’y impliquer. » 

0324_Jason Rivest bénévole

©Photo gracieuseté

À 31 ans, Jason Rivest multiplie les engagements bénévoles.

Apprentissages 

Même si le bénévolat ne lui donne pas d’argent, c’est, pour Jason Rivest, un autre type de richesse que lui apportent ses nombreuses implications. Il considère que ça lui apprend énormément, que ce soit sur lui-même, sur les autres ou sur d’autres notions. Il a entre autres raconté que tous les emplois qu’il a obtenus au cours de sa carrière provenaient des relations qu’il a établies lors de ses engagements bénévoles.

« Le bénévolat, c’est une école en soi : une école de la vie. »  - Jason Rivest

Il a aussi abordé l’humilité que lui ont inculquée certaines situations, notamment lorsqu’il devait mettre en pratique certains apprentissages vus en classe. « L’idéal se confronte assez rapidement au terrain », a-t-il avoué en riant, signifiant que la réalité est souvent bien différente de ce que l’on apprend dans les livres. Il est d’avis que ce sont les expériences concrètes qui nous forment. 

Que ce soit à titre de vice-président de la coopérative en milieu scolaire (Coopsco) Trois-Rivières, où il a dû procéder à des processus d’embauche et toucher au développement des affaires, ou encore à titre d’administrateur de la Caisse Desjardins de la Nouvelle-Acadie, où il a été témoin de pratiques de formation et de relations entre le conseil d’administration et la direction, le jeune homme a pu se plonger dans des expériences professionnelles au cours de sa vingtaine qu’il n’aurait probablement pas eu l’opportunité de vivre avant d’atteindre un poste haut placé dans la quarantaine ou la cinquantaine. 

Passionné 

Son parcours le révèle : M. Rivest est un grand passionné du modèle coopératif et l’équité. À l’automne dernier, il a d’ailleurs participé à un voyage de deux semaines au Sénégal, où il est allé aider à bâtir une coopérative locale avec SOCODEVI, une société de coopération pour le développement international. 

Après l’été, le Jacobin entamera des études doctorales en gestion au HEC Montréal. Quatre grosses années l’attendent, mais quatre années qu’il se sent prêt à relever, a conclu Jason Rivest.

0324_Jason Rivest bénévole

©Photo gracieuseté

À l’automne 2023, Jason Rivest a participé à une mission de l’organisme SOCODEVI au Sénégal.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média