Actualité
Retour02 mai 2024
Antoine Pelletier - apelletier@medialo.ca
C’est parti pour un mois de grève chez Autobus Gil-Ber et Autobus Germain Perreault
©Photo gracieuseté
Une grève d’un mois du Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber et du Syndicat des travailleurs des Autobus Germain Perreault a été déclenchée le 1er mai dernier.
Mise à jour : La grève a pris fin le 7 mai. Une nouvelle entente de principes aurait été conclue entre les employeurs et les syndicats.
Le 1er mai marquait le début d’un mois de grève du Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber (CSN) et du Syndicat des travailleurs des Autobus Germain Perreault (CSN).
Josée Dubé, présidente du Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber, a exprimé son mécontentement face à la bonification importante des contrats qu’aurait reçue l’employeur, qui ne transparaîtrait pas dans les salaires des travailleurs. « Actuellement, il refuse de s’engager à faire descendre cet argent dans nos poches prétextant des problèmes financiers. Or, nous lui avons demandé d’ouvrir ses livres afin que nous puissions les constater, ce qu’il a refusé. À cause des trop bas salaires, plusieurs routes ne sont pas complétées et ce sont les parents et leurs enfants qui en paient le prix », indique-t-elle.
En effet, cette grève, qui fait suite à celle de trois jours qui a eu lieu en avril dernier, affecte le Centre de services scolaire des Samares. Des centaines d’étudiants se voient privés de leur moyen de transport pour se rendre à l’école.
« Tous les employeurs ont reçu une bonification variant de 15 à 30 % de la valeur de leurs contrats et cet argent doit se rendre dans les poches de celles et ceux qui conduisent les autobus. Nous le savons, les contrats signés avec le Centre de services scolaire des Samares (CSSS) se chiffrent actuellement à environ 100 000 $ par route, incluant les nouvelles sommes obtenues depuis le réinvestissement de 2022-2023, ce qui signifie que l’employeur serait capable de verser un taux horaire de 28 $ à 30 $ l’heure », a conclu Mme Dubé.
Du côté des Autobus Gil-Ber, on a préféré ne pas commenter la situation pour le moment.
©Photo gracieuseté
Josée Dubé, présidente du Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber.
Commentaires