Protection des agriculteurs lors d’échanges commerciaux à l’international

Politique fédérale

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Proposé par le Bloc Québécois, le projet de loi C-282 visant à protéger intégralement la gestion de l’offre dans les futurs accords commerciaux a récemment obtenu l’appui de la Chambre des communes. Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et le député de Montcalm, Luc Thériault, se réjouissent de cette avancée du dossier.

Défendu de longue haleine par le Bloc Québécois, le projet de loi permettrait notamment de préserver la rentabilité de plus de 6000 entreprises agricoles québécoises qui opèrent selon le modèle de la gestion de l’offre.

« Ce pas de plus en faveur de C-282 confirme la pertinence de notre modèle agricole. Il s’agit d’offrir à nos entrepreneurs agricoles la prévisibilité et la tranquillité d’esprit nécessaires pour assurer le développement de cette industrie majeure en lui conférant la protection requise lors des futurs accords commerciaux internationaux », signale le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.

©Gracieuseté - L'Express Montcalm

Luc Thériault, député fédéral de Montcalm, en compagnie du chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.

L’agriculture à échelle humaine

Le projet de loi a été adopté à l’étape de la deuxième lecture, avec l’appui de 293 députés.

« Nous nous réjouissons que les libéraux se soient ralliés à notre position afin d’offrir à l’économie agricole québécoise le soutien qu’elle mérite, souligne Luc Thériault. L’agriculture est un secteur économique très important, mais c’est plus que cela : ça représente un modèle de gestion sain, équitable et qui favorise l’agriculture à échelle humaine ».

La gestion de l’offre permet notamment de limiter les importations de produits sous gestion de l’offre (produits laitiers, œufs, volaille et dindon), afin que le marché se suffise à lui-même en fonction de la consommation et des coûts de production. « Ce projet de loi a été rendu nécessaire après qu’une série de brèches contenues dans trois accords commerciaux ait sacrifié les producteurs sous gestions de l’offre. Pourtant, des engagements avaient été pris à cinq reprises par Ottawa pour protéger intégralement la gestion de l’offre par le biais de motions. Si mon projet de loi se rend jusqu’au bout, ces engagements devront enfin être respectés », poursuit le député de Montcalm.

Enfin, M. Thériault conclut en rappelant que la gestion de l’offre, c’est beaucoup plus que l’agriculture, c’est la base du modèle de dynamisation du territoire qui préserve les entreprises de taille familiale avec toutes les retombées que cela implique. « Le Bloc Québécois est revenu à la charge à maintes reprises pour qu’une loi protège notre industrie agricole. Notre modèle agricole fait notre fierté et se démarque par l’excellence de ses productions. Je demande maintenant aux autres partis d’être responsables, et d’appuyer jusqu’au bout mon projet de loi. »

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