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18 janvier 2022

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

Ottawa doit faire sa juste part, dès maintenant, sans condition

Hausse des transferts en santé

Luc Thériault

©Photo gracieuseté

:«Le système de santé et son personnel à bout de souffle», souligne le député de Montcalm, Luc Thériault

Alors que tous les regards se tournent sur les mesures à imposer ou non aux non-vaccinés pour tenter d’épargner le système de santé et son personnel à bout de souffle, le député de Montcalm, Luc Thériault, rappelle qu’au-delà de l’affluence de patients malades de la Covid-19 dans nos urgences, la fragilité du réseau québécois découle en grande partie du désinvestissement de longue date du fédéral en santé; et qu’il est urgent de renforcer la robustesse du système par un financement récurrent.

« Il serait temps que Justin Trudeau se décide à faire sa juste part en rehaussant de manière substantielle, immédiate, et sans condition, les transferts en santé au Québec de 22 à 35%, avec une indexation annuelle de 3 à 6% », souligne Luc Thériault.  Il met également en lumière l’insuffisance des dépenses ponctuelles engagées dans la lutte à la pandémie de Covid-19 par le gouvernement.

« Notre réseau de santé doit se reconstruire dès maintenant. Le Québec doit pouvoir prévoir ses marges de manœuvre et poser les actions requises pour amoindrir les effets néfastes sur les patients non-covid. Justin Trudeau a dit pendant la deuxième vague qu’il règlerait les transferts après la pandémie, c’est quand ça? Nous sommes dans la cinquième vague et les listes d’attente de patients hors délais allongent. Le gouvernement fédéral doit rendre au Québec l’argent qui lui revient. Trudeau va-t-il finir par comprendre? »

Pendant que la cinquième vague atteint des sommets, le réseau de la santé fait face à des débordements sans précédent avec du personnel exténué, au front depuis 22 mois déjà. « Au bout du compte, ce sont des milliers de patients qui pâtissent de l’entêtement du gouvernement fédéral à ne pas régler la question des transferts au plus vite », conclut Luc Thériault.

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