Effectivement, le Bloc Québécois ne démord pas de ses attentes. Le parti exhorte Ottawa à rehausser les transferts en santé au Québec en les faisant passer de 23 à 35% avec une indexation subséquente de 6% par année. « Qu’attendons-nous encore ? Il est urgent de reprendre nos travaux et de régler durablement les conséquences du désinvestissement fédéral en santé, conséquences que la pandémie a tragiquement exposées. Justin Trudeau doit convoquer dans les plus brefs délais un sommet sur le financement des soins de santé avec les premiers ministres du Québec et des provinces, les ministres de la Santé et les chefs des partis d’opposition à Ottawa », a déclaré le député de Montcalm.

La lutte aux changements climatiques, protéger le poids politique du Québec à Ottawa, la langue française et l’abolition des deux classes d’aînés créées par une hausse inéquitable de la pension de vieillesse constituent les quatre enjeux prioritaires suivants.

D’ailleurs, sur la question climatique, le chef Yves-François Blanchet exprime : « Plus que jamais, le Bloc Québécois agira pour faire progresser la lutte aux changements climatiques. Nos porte-paroles, mais aussi tous nos élus, s’investiront à enfin convaincre le fédéral qu’aucune solution n’est possible sans plafonner puis réduire la production de pétrole au Canada ».

Le poids politique du Québec à Ottawa devient aussi un dossier prioritaire pour la prochaine session parlementaire, alors qu’un redécoupage électoral se dessine. Le Bloc Québécois militera afin d’obtenir davantage de sièges pour le Québec plutôt que moins, comme il est actuellement proposé. « La Chambre des communes a déclaré que les Québécois forment une nation. Elle doit donc les traiter avec les égards qui conviennent à ce statut », a signalé M. Thériault.

Sur la question du français, la saga du PDG d’Air Canada est venue reconfirmer l’importance de promouvoir, protéger et faire respecter le français comme langue officielle de la nation québécoise pour la formation politique. Les actions en ce sens se poursuivront.

Enfin, le Bloc reviendra à la charge contre la création de deux classes d’aînés. « Pourquoi Ottawa refuse-t-il aux aînés de 65 à 74 ans l’octroi d’une hausse de la pension de vieillesse ? Tous les aînés la méritent ! C’est un combat initié par le Bloc Québécois et nous ne l’abandonnerons pas », a terminé Luc Thériault.