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23 septembre 2021

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Une année marquée par la surcharge de travail

Le syndicat réagit

Action APTS Joliette, Repentigny, Terrebonn

©Photo gracieuseté - L'Express Montcalm

L’APTS dénonce une surcharge de travail qui dure depuis des années à la DPJ.

À la lecture du bilan des directions de la protection de la jeunesse (DPJ), l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), qui représente la vaste majorité des intervenants dans les centres jeunesse, constate encore cette année un manque de ressources et de financement de l’ensemble du réseau de la DPJ.

L’APTS dénonce l’absence de mesures pour favoriser l’attraction et la rétention des salariés qui œuvrent dans les centres jeunesse. L’association explique que « cette pénurie chronique de personnel ne fait qu’accentuer la surcharge de travail de ceux qui protègent et assurent le développement des enfants ».

« L’exode des intervenants des DPJ, qui dure depuis des années, alourdit de manière importante ce bilan 2021. Si nous voulons collectivement l’améliorer, il faudra bonifier drastiquement les conditions de travail et d’exercice qui ont cours présentement, souligne Robert Comeau, président de l’APTS par intérim. Si François Legault aime bien se comporter en bon père de famille, il est grand temps qu’il prenne soin de nos enfants et de ceux qui s’en occupent. »

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©Courtoisie

Kevin Newbury, président de l’exécutif local du CISSS Lanaudière.

L’association ajoute qu’une surcharge de travail due à l’exode et à la pénurie de main-d’œuvre ainsi qu’une hausse des signalements retenus créent une situation insoutenable pour les intervenants et limite grandement leur capacité d’action. Le gouvernement Legault a investi certaines sommes pour la DPJ, mais l’APTS dit ne pas en ressentir les impacts sur le terrain. « Près de 6 mois après le dépôt du rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (CSDEPJ), pourquoi est-ce que nous ne voyons aucun changement dans les ratios de dossiers par intervenant? N’attendons pas d’autres drames, c’est maintenant qu’il faut donner un grand coup de barre », s’est exclamé Kevin Newbury, président de l’exécutif local du CISSS Lanaudière.

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