En effet, tous les fiers Acadiens ainsi que tous ceux qui désirent célébrer la culture acadienne sont appelés à décorer leur voiture aux couleurs du drapeau acadien et à prendre part à une grande parade pour souligner les festivités. « On invite les gens à sortir leurs drapeaux et leurs banderoles et à venir faire du bruit », explique la présidente du Festival, Évangéline Richard. Chaque année, un grand tintamarre est organisé dans le cadre du Festival. Afin d’éviter les rassemblements, en cette année encore une fois particulière, l’organisation a choisi d’adapter l’activité afin que tous puissent y prendre part avec leur bulle familiale, dans leur véhicule respectif.

Déroulement

Une messe acadienne sera d’abord célébrée à 9h à l’église de Sainte-Marie-Salomé.  « À la sortie, nous allons remettre un arbre à la municipalité sur le balcon de l’église. L’arbre grandira tandis que les festivités acadiennes évolueront avec les générations », partage Mme Richard. L’horticulteur de Saint-Jacques, Alain Brisebois, a été mandaté afin de choisir une variété d’arbres pour chacune des municipalités de la Nouvelle-Acadie. « Pour la symbolique, nous souhaitons favoriser des essences d’arbres qui ont une longue longévité », ajoute-t-elle.

Le comité organisateur, accompagné des gens du public qui voudront prendre part à la fête, se rendra ensuite dans chacune des municipalités en tintamarre pour répéter la cérémonie de remise d’arbre sur le balcon de leur église respective. Le cortège devrait quitter l’église de Sainte-Marie-Salomé aux environs de 10h. Le second arrêt se fera à Saint-Jacques. Le groupe se rendra par la suite à Saint-Alexis et l’événement se terminera à Saint-Liguori aux environs de midi.

Enraciner l’identité

Plantés aux quatre coins de la Nouvelle-Acadie, les arbres offerts par l’organisation du Festival acadien témoignent de la volonté des descendants acadiens d’enraciner l’histoire acadienne dans la mémoire de la communauté. Bien qu’il n’ait pas été possible pour le comité de tenir ses habituelles activités de financement lui permettant d’organiser le Festival tel qu’on le connaît, il lui importait de souligner la fête acadienne cette année. « On ne veut pas que l’identité acadienne s’oublie », assure Évangéline Richard. La présidente dit espérer que les activités régulières puissent reprendre dès l’an prochain.

Entre temps, l’organisation réfléchit aux différentes allures que pourraient prendre le Festival et les activités qui s’y rattachent dans les années à venir. « On doit commencer à impliquer davantage la nouvelle génération. Les jeunes ont beaucoup d’idées et nous souhaitons que le Festival acadien en Nouvelle-Acadie soit là pour rester. »