Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

29 mars 2021

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Le gouvernement du Québec et l’UPA annoncent la création d’un comité permanent tripartite

Favoriser le développement durable du secteur agricole

agriculture

©Photo gracieuseté- Annie-Claude Moreau - L'Express Montcalm

Le gouvernement du Québec et l’UPA entendent accélérer la transition vers une agriculture durable.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, André Lamontagne, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, Benoit Charrette, et le président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, annoncent la création d’un comité permanent tripartite formé par leur organisation respective.

Le gouvernement du Québec et l’UPA visent à accélérer la transition vers une agriculture durable. Le comité aura pour rôle de reconnaître les pratiques qui visent à améliorer le bilan environnemental dans l’optique de maintenir ou d’accroître les superficies en culture au Québec.

Il permettra également d’assurer une période de transition raisonnable et une souplesse bien mesurée dans l’application de la réglementation environnementale.

Le comité se concentrera sur les enjeux de la protection des rives et des littoraux, la protection des milieux humides et hydriques, puis le gel des superficies en culture dans les bassins versants visés par le Règlement sur les exploitations agricoles. Le comité se penchera aussi sur tout autre sujet jugé prioritaire.

Objectif commun

M. Lamontagne reconnaît que le secteur agricole est un vecteur important pour le développement économique. Il soutient que la zone agricole doit composer avec de nombreux enjeux, entre autres environnementaux. Il est conscient que depuis plusieurs années, les entreprises font des efforts pour respecter l’environnement et réduire à la fois leur empreinte environnementale.

Le gouvernement du Québec souhaite les aider dans leur cheminement.

« Je me réjouis de la formation de ce comité tripartite dont les travaux militeront pour un cadre réglementaire qui permettra aux productrices et aux producteurs agricoles d'exprimer leur plein potentiel et de répondre à la demande alimentaire du Québec, et ce, tout en adoptant et en maintenant les meilleures pratiques environnementales. », exprime-t-il.

Benoit Charette est confiant que ce comité sera en mesure de répondre à plusieurs appels et permettra de trouver un équilibre nécessaire. Il ajoute que l’environnement en milieu agricole est un aspect de plus en plus important. La population a des attentes envers les personnes qui les nourrissent.

C’est pourquoi il faut à son avis mettre en place des lois et des règlements qui permettent d’encadrer les activités agricoles.

« Qualité de l'eau, de l'air, des sols et des habitats aquatiques, lutte contre les changements climatiques, conservation de la biodiversité, réduction des pesticides, mais aussi autonomie alimentaire, création d'emplois et achat local : voilà autant de préoccupations légitimes qu'il nous faut entendre. », souligne-t-il.

Pour Marcel Groleau, il n’y a pas de doute, l’amélioration de l’autonomie alimentaire est un sujet qui sera au cœur des discussions du comité permanent tripartite, tout comme l’augmentation des superficies de terres agricoles cultivées au Québec.

Le président général de l’UPA reconnaît aussi que les producteurs agricoles sont toujours prêts à faire évoluer leurs pratiques agricoles et agroenvironnementales.

« La réglementation doit évoluer et prendre acte de tous les efforts que font les producteurs pour répondre aux attentes des citoyens. Le comité nous permettra de travailler ensemble sur les enjeux réglementaires ayant une incidence sur le secteur agricole. », détaille-t-il.

Le gouvernement du Québec et l’UPA ont le même but, favoriser le développement durable du secteur agricole pour atteindre une plus grande autonomie alimentaire. M. Groleau indique que la reconnaissance et la rétribution des bonnes pratiques agroenvironnementales prévues dans le Plan d’agriculture durable sont un pas dans la bonne direction.

Notons que la zone agricole s’étend sur un peu plus de 6,3 millions d’hectares. Cependant, on compte moins de 2 millions d’hectares pour les sols de bonne qualité.

Parmi les membres du comité, on retrouve André Lamontagne, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, Benoit Charette, ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, Marcel Groleau, président général de l'UPA, Martin Caron, premier vice-président de l'UPA, Alexandre Moreau, conseiller politique du cabinet du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Marie-Claude Verreault, conseillère politique au cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Charles-Félix Ross, directeur général de l'UPA et Ghalia Chahine, coordonnatrice à l'environnement de la Direction des recherches et des politiques agricoles de l'UPA.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média