Depuis un moment, le parti demande au gouvernement fédéral de mieux soutenir les aînés en temps de pandémie et l’après-pandémie.

C’est ce qu’a rappelé le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet en indiquant que les aînés sont les plus touchés par la pandémie. À son avis, ceux-ci ont besoin d’être plus soutenus et pour y arriver, le fédéral doit augmenter durablement la pension de vieillesse de 100$ par mois dès 65 ans.

« Nous avons également le devoir de corriger la diminution de leur pouvoir d’achat, qui posait déjà problème avant la pandémie et qui s’accentue durant cette crise qui s’étire à cause des retards fédéraux en approvisionnement de vaccins. », affirme-t-il.

Se rallier

Le Bloc Québécois invite tous les partis présents à la Chambre des communes à soutenir cette motion présentée par la porte-parole au dossier des aînés, Andréanne Larouche.

« Que la Chambre : a) constate que les aînés ont été les plus directement affectés par la pandémie de la COVID-19; b) rappelle que trop d’aînés vivent dans la précarité financière; c) souligne la dette collective que nous avons à l’égard de celles et ceux qui ont bâti tant le Québec que le Canada; d) demande au gouvernement d’augmenter dès le prochain budget la pension de la sécurité de la vieillesse de 110 dollars par mois pour les 65 ans et plus. »

Solidarité

Cet été, le gouvernement avait offert une aide de 300$ en juillet, bonifiée de 200$ pour ceux qui touchent le Supplément de revenu garanti. Le Bloc estime que ce paiement unique ne permet pas aux aînés de couvrir la hausse des prix à la consommation durant la pandémie et ne les indemnise pas pour le drame qu’ils subissent.

Les libéraux avaient affirmé vouloir augmenter la pension de vieillesse lors de la campagne électorale avec un montant moindre pour les 75 ans et plus.

Le député de Montcalm, Luc Thériault demande aux partis de soutenir les aînés. Il exprime qu’ils sont les principales victimes du virus et sont les plus isolés par les mesures sanitaires.

« On a une dette collective à l’égard de nos aînés. Aujourd’hui, plus que jamais, ils ont besoin de nous »,termine-t-il.