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26 février 2021

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

La CNESST présente les conclusions de son enquête

Suite à l’accident de travail qui a coûté la vie à Daniel Martel

Pavco

©Photo gracieuseté - L'Express Montcalm

Un accident du travail a coûté la vie à Daniel Martel, un opérateur de broyeur qui travaillait pour les entreprises Pavco inc.

La CNESST dévoile les conclusions de son enquête sur l’accident du travail ayant coûté la vie à l’opérateur de broyeur, Daniel Martel, pour les entreprises Pavco inc., le 9 mars 2020, à Saint-Roch-de-l’Achigan.

Les conclusions de l’enquête indiquent que le jour de l’accident, Daniel Martel devait procéder au broyage de matériaux de bois à l’aide du broyeur Morbark.

Dans le but d’accéder au poste de commande du moteur situé sur le broyeur, M. Martel a emprunté un tracé l’amenant à circuler sous le convoyeur qui était en fonction. Se retrouvant sous le convoyeur d’évacuation du broyeur, son bras gauche s’est coincé entre la courroie et un rouleau porteur du convoyeur.

Son collègue l’a aperçu dans cette position et a appelé les services d’urgence. Son décès a été constaté.

Causes de l’accident

La CNESST a retenu deux causes pouvant expliquer l’accident. Le bras gauche du travailleur s’est coincé dans une zone dangereuse accessible du convoyeur d’évacuation du broyeur. L’aménagement du lieu de travail a amené l’opérateur à circuler à proximité de la zone dangereuse.

Ainsi, à la suite de l’accident, la CNESST a interdit à l’employeur, les entreprises Pavco inc., l’utilisation du broyeur impliqué dans l’accident. Également, la CNESST a exigé la mise en place de protecteurs et des moyens de contrôle rendant inaccessibles les zones dangereuses de cet équipement. L’employeur a appliqué les exigences permettant d’utiliser à nouveau le broyeur dans l’entreprise.

La sécurité au travail

Des solutions existent pour prévenir les accidents liés aux pièces en mouvement. L’employeur doit s’assurer d’identifier les zones pouvant représenter un danger pour ses travailleurs et mettre en place les mesures nécessaires. Il doit aussi vérifier régulièrement l’état des protecteurs et les remplacer au besoin.

En vertu de la loi, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité, puis l’intégrité physique de ces employés. L’employeur est dans l’obligation de s’assurer que l’organisation du travail, les équipements, les méthodes et les techniques pour l’accomplir sont sécuritaires.

La CNESST précise que les travailleurs doivent travailler en équipe avec l’employeur pour repérer les dangers et sécuriser le milieu de travail.

L’enquête de la CNESST sera transmise aux diverses associations sectorielles paritaires, aux gestionnaires des mutuelles de prévention, afin de permettre que leurs membres en soient informés.

La CNESST offre une porte d’entrée en matière de travail aux employeurs et aux travailleurs. La CNESST met de l’avant son expertise intégrée en matière de normes du travail, d’équité salariale et de santé et de sécurité du travail.

Pour en savoir plus sur la santé et la sécurité des machines liée aux pièces en mouvement, on consulte le http://cnesst.gouv.qc.ca/securitemachines.

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