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21 février 2021

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Le Bloc Québécois se bat face à la crise des médias

Motion rejetée

Luc Thériault

©Photo gracieuseté - L'Express Montcalm

Le député de Montcalm, Luc Thériault soutient que le fédéral doit agir pour protéger les créateurs de contenus d’ici et faire payer les géants du Web des impôts.

Le porte-parole en matière de Communication du Bloc Québécois, Martin Champoux, et le député de Montcalm, Luc Thériault ont dénoncé la crise vécue par les médias écrits québécois et l’immobilisme du fédéral face à cet enjeu.

Le Bloc Québécois a déposé une motion à la Chambre des communes. Cette dernière reconnaissait le travail journalistique et demande une meilleure distribution des revenus publicitaires. Cette motion faisait suite à une lettre ouverte écrite par un front commun de différents médias écrits québécois.

Ainsi, Martin Champoux a dénoncé le fait que le fédéral demeure immobile et ne prenne pas les devants pour implanter des mesures urgentes.

« Aujourd’hui, tous les éditeurs du Québec exigent qu’Ottawa corrige la profonde iniquité entre les géants du Web et nos médias dans les revenus publicitaires tirés du partage du travail de nos créateurs de contenu sur les plateformes numériques », a-t-il déclaré.

Contenu de la motion

La motion demandait que la Chambre réclame au gouvernement de mettre en place un système juste et équitable concernant le partage des revenus. Elle reconnaissait que ces revenus étaient obtenus grâce à l’usage des contenus des médias québécois et canadiens. Le Parti conservateur n’a pas donné son appui. La motion a donc été rejetée.

Le député de Montcalm a expliqué que le contenu est créé par des journalistes et provient des médias. « Si on ne protège pas les créateurs de contenu, nous perdons un pilier de la vie publique et démocratique », a-t-il souligné.

Attente

Le fédéral a indiqué étudier le dossier, attendre et regarder ce qui se fait ailleurs avant de passer à l’action. Pour Luc Thériault, il importe que le fédéral puisse agir, afin que le travail réalisé par les médias leur revienne.

Il enchaîne en précisant qu’Ottawa doit faire payer les géants du Web des impôts pour les profits qu’ils font ici et remettre ces sommes dans un fond qui servirait aux médias de chez nous et à la culture.

« C’est l’heure d’agir. », termine-t-il.

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