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13 décembre 2020

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

L’école Louis-Joseph-Martel et la Gentiane à Saint-Calixte participent à Écollation

Offrir des collations saines aux écoles défavorisées

Fruits et légumes

©Photo archives - L'Express Montcalm

Écollation a élargi son rayonnement permettant de rejoindre plus de régions, dont Lanaudière qui s’est ajoutée cet automne.

Le projet pilote Écollation voit plus grand cette année. Reconduit pour une quatrième année, le programme Écollation désire augmenter son rayonnement à travers le Québec. Plus d’écoles primaires et secondaires défavorisées bénéficient de plus de collations de fruits et légumes destinées à un plus grand nombre d’élèves.

Par le biais de ce projet, on souhaite promouvoir une saine alimentation et le développement durable. Plusieurs partenaires sont mobilisés grâce à cette initiative. L’Association québécoise de la garde scolaire (AQSG) agit comme maître d’œuvre en collaboration avec la Table québécoise sur la saine alimentation (TQSA) et par l’appui du gouvernement du Québec. Des partenaires sont aussi impliqués dans les écoles et les collectivités.

Le projet pilote est maintenant implanté dans six régions, telles que la Gaspésie/Iles-de-la-Madeleine, Outaouais, Saguenay–Lac-Saint-Jean et Montérégie, ainsi dans que les régions de Lanaudière et de la Capitale-Nationale qui se sont ajoutées cet automne.

Par son implantation, Écollation a rejoint cette année 6 800 élèves et 24 écoles sont participantes. Les élèves reçoivent cinq collations de fruits et légumes par semaine.

Du côté de Lanaudière, Berthierville (En toute amitié), Saint-Calixte (Les ailes de l’espoir), Sainte-Marcelline (service de garde) et Terrebonne (Popote roulante des Moulins) participent à Écollation. À Saint-Calixte, l’école Louis-Joseph-Martel et la Gentiane bénéficient du projet pilote, ainsi que d’autres établissements scolaires dans Lanaudière, telles que l’école primaire de Sainte-Marcelline, l’école secondaire Pierre-de-Lestage et l’école Saint-Louis.

Impacts positifs

Selon la directrice générale de l’AQGS, Diane Miron, Écollation répond à un réel besoin. L’AQGS a pu prendre connaissance des évaluations menées par SOGEMAP auprès des écoles et des parents pour améliorer le programme, puis y intégrer de meilleures pratiques.

Les sondages ont démontré que les élèves redemandent les fruits ou légumes offerts qui ne peuvent manger à la maison.

La présidente de la TQSA, Sylvie Bernier est heureuse des retombées positives d’Écollation et de son ancrage dans les collectivités. Elle félicite l’apport des partenaires locaux, la mobilisation des acteurs multisectoriels et la participation de certains membres de la TQSA pour ce projet porteur. On rappelle aussi que le succès d’Écollation repose sur tous les partenaires impliqués pour le bien-être des enfants.

Nouveaux objectifs

De nouvelles initiatives ont été proposées pour accroître les bénéfices pour les élèves. On désire s’attarder à la mise en œuvre locale d’Écollation par de nouvelles mesures d’accompagnement des équipes-écoles et des partenaires locaux, puis mettre des outils pour faciliter la prise en charge des opérations entourant Écollation.

On cible aussi une implication accrue du personnel des services de garde sur place pour la préparation et la distribution des collations lorsque le contexte le permet.

Parmi les nouveautés pour l’an 4, on veut miser sur de nouveaux outils et ressources disponibles dont entre autres un nouveau site Internet. On veut également s’investir dans le développement durable sous différentes façons.

Pour connaître tous les détails liés au projet pilote, on consulte le https://ecollation.gardescolaire.com/

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