Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

22 novembre 2020

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Luc Thériault protège la langue française

Dépôt du projet de loi C-223

Luc Thériault vignette

©Photo gracieuseté - L'Express Montcalm

Le Bloc Québécois défendra son projet de loi C-223, afin de protéger le français.

Le Bloc Québécois défendra à la Chambre des communes son projet de loi qui exige une connaissance suffisante du français comme condition à l’obtention de la citoyenneté canadienne pour les résidents permanents du Québec.

Le député de Montcalm, Luc Thériault a rappelé que l’intégration des nouveaux arrivants au Québec passe avant tout par le français.

« Demander que les résidents permanents la connaissent s’ils veulent obtenir la citoyenneté, ce n’est rien d’autre que demander qu’ils aient les outils pour participer pleinement à la société québécoise. », a-t-il exprimé.

Selon les plus récentes projections de Statistique Canada, le français comme langue d’usage au Québec déclinera de 8% dans les 25 prochaines années. C’est ainsi que l’anglais comme première langue parlée grimperait à 29% avec l’adhésion des nouveaux arrivants.

Luc Thériault a rappelé l’importance du français, particulièrement avec les nouveaux arrivants qui s’installent au Québec. À son avis, la connaissance du français fait partie du processus d’intégration.

On prévoit trois modifications importantes à la Loi sur la citoyenneté concernant le projet de loi c-223 déposé par le Bloc Québécois. Les modifications sont les suivantes: faire passer de 55 à 65 ans l’âge maximal auquel un résident permanent qui demande la citoyenneté canadienne est tenu de démontrer une connaissance d’une des deux langues officielles canadiennes, l’anglais ou le français, exiger qu’un résident permanent demeurant au Québec démontre sa connaissance du français et non de l’une ou l’autre des langues officielles canadiennes et assurer que le test de citoyenneté se fasse obligatoirement en français.

De cette façon, le député de Montcalm soutient que les nouveaux arrivants du Québec pourront faire du français leur langue commune. C’est ainsi selon M. Thériault qu’Ottawa doit agir pour voir à la valorisation du français du Québec.

« Un Canada bilingue est impossible sans un Québec français, et ça, le fédéral ne peut que l’admettre », termine-t-il.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média