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Retour11 novembre 2020
Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca
Gabrielle Destroismaisons encourage les jeunes à raccrocher
Nouvelle porte-parole pour le CRUL

©Caroline Babin
Le directeur général du CRUL, Pierre-Luc Bellerose, a approché Gabrielle Destroismaisons pour être porte-parole, un mandat qu’elle a tout de suite accepté.
La chanteuse Gabrielle Destroismaisons, se joignait récemment à l’équipe du Centre régional universitaire de Lanaudière (CRUL) à titre de porte-parole. C’est avec grand honneur que la résidente de Saint-Lin-Laurentides a accepté de raconter son expérience, elle qui retournait sur les bancs d’école à 30 ans. Elle souhaite à son tour inspirer les jeunes à faire le saut.
Son mandat consiste à faire entendre sa voix et parler d’éducation, tout en contribuant à faire connaître le CRUL et sa mission. Gabrielle Destroismaisons confie se sentir interpelée par la cause. «C’est une belle association. Lorsque Pierre-Luc Bellerose, directeur général du CRUL, m’a approchée, j’ai dit oui.»
Des capsules vidéos seront créées et diffusées via les médias sociaux. La nouvelle porte-parole compte lancer un message positif à toute personne qui veut poursuivre ses études.
Message à lancer
Ayant exercé à un jeune âge son métier de chanteuse, Gabrielle souhaitait retourner à l’école pour terminer son secondaire. C’est pourquoi elle s’est inscrite à la formation pour les adultes au début de la trentaine.
Grâce à des efforts et de la persévérance, elle a terminé sa cinquième année du secondaire en six mois et a complété par la suite des études à l’Université de Montréal en sciences humaines et sociales.
« C’était très formateur et je suis très fière de ça. Je pense que ça peut être un message inspirant et positif pour les jeunes de Lanaudière, parce que je viens aussi de cette région », fait-elle part.
Ayant grandi à Saint-Lin-Laurentides dans une famille nombreuse, Gabrielle Destroismaisons se remémore son enfance. Si elle est partie plus de dix ans vivre à Montréal, elle a décidé de revenir dans sa ville natale par la suite. Plus jeune, sa famille vivait avec peu de moyens. L’artiste reconnaît avoir forgé ses valeurs à ce moment. Lorsque l’abondance est venue et que sa carrière a décollé, Gabrielle Destroismaisons a partagé avec sa famille.
Un défi de taille
La porte-parole du CRUL se rappelle que son retour à l’école n’a pas été simple du tout. Se replonger la tête dans ses livres à trente ans s’est avéré complexe.
« Ce fut très difficile. J’ai eu besoin d’un mois d’adaptation. J’en avais les larmes aux yeux. J’appelais ma mère le soir et je pleurais parfois de découragement et de fatigue mentale. Je lui disais que je ne savais pas trop ce que je faisais là. Je me demandais pourquoi je m’imposais cette discipline et si j’en avais besoin», confie-t-elle.
Gabrielle a aussi inspiré un de ses frères et une de ses sœurs à reprendre les études. Ces derniers ont également terminé avec brio leur cheminement scolaire. Au final, tous ces efforts ont été positifs pour eux, mais également pour elle.
Aujourd’hui, elle encourage quiconque à retourner à l’école.
« Il n’a absolument pas d’âge pour retourner aux études. Le plus tôt est le mieux. Un être humain qui continue à se bâtir autour des études est un être qui va toujours être plus fort pour pouvoir mieux s’en sortir, peu importe s’il est riche ou non. Il va toujours s’en sortir mieux en société avec une éducation adéquate. Je crois que c’est bon de retourner à tout moment aux études et de continuer à se bâtir», mentionne la porte-parole du CRUL.
©Mélanie Emond Photographie
Avec la pandémie, les spectacles de Gabrielle Destroismaisons ont été mis sur pause.
La scène en mode pause
Une cinquantaine de spectacles étaient inscrits à l’agenda de la chanteuse au cours des prochains mois, en plus de deux revues musicales, Je reviens chez nous et Deux, les plus grands duos. La pandémie a cependant imposé un arrêt sur la programmation. Les représentations devraient reprendre dès 2021 si les conditions le permettent.
Gabrielle a néanmoins sortie une nouvelle chanson au mois d’août, Les souliers gris. L’artiste a fait une tournée médiatique avec ce projet et sera de passage à différentes émissions prochainement pour chanter. « C’est une belle chanson hommage et un grand merci à la vie et à tous ceux qui nous ont aidés.», souligne-t-elle.
La Saint-Linoise profite de la pandémie pour s’arrêter un peu et apprécier son coin de pays. Est-ce un bon moment pour créer? La chanteuse ne dit pas non et serait prête à se déplacer dans le Québec pour se pencher sur ses projets.
Elle souligne également que ce temps d’arrêt représente une belle occasion pour essayer des cours en ligne. D’ailleurs, elle aimerait elle-même en suivre.
La pandémie est propice à l’introspection selon elle. « C’est tragique, mais ça me fait faire de très bons choix je trouve. Je suis très heureuse d’être confinée, car j’y trouve un bonheur», en convient-elle.

©Photo tirée de Facebook – Gabrielle Destroismaisons - L'Express Montcalm
Ayant grandi à Saint-Lin-Laurentides, Gabrielle Destroismaisons est retournée vivre dans sa ville natale et a lancé dernièrement Les souliers gris une chanson qui parle de son enfance.
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