Le chanteur, maintenant à la retraite, indique avoir accueilli la nouvelle favorablement. Touché et flatté par cette offre, il a signé un contrat avec la compagnie en janvier 2020. Ainsi, Québecor Musique a acheté les droits chez Archambault musique sur l’étiquette Alouette.

Grâce à ce contrat, Jean-Marcel Raymond verra l’ensemble de ses albums remastérisés. Ces derniers seront en vente dans les magasins de musique et les intéressés seront en mesure d’écouter des extraits et se procurer la musique via un site web.

Aux yeux du chanteur, la musique ne meurt jamais. Chez Archambault musique, ce dernier était l’un des plus grands vendeurs de musique instrumentale. « Je pensais être tranquille et finir bien lentement et paisiblement ma carrière. Je m’aperçois que je renais de mes cendres», souligne-t-il.

Faire danser le public 

La série de disques de M. Raymond comprend une grande variété de thématiques; folklore, musique de Noël et de danse, des folklores d’Hawaï… Au total, 23 albums seront produits. La force du musicien a toujours été de jouer de la musique en fonction des rythmes de danse passant par la samba, cha-cha, merengue, valse, tango, etc.

« Je ne dansais pas, mais je faisais danser les autres», lance-t-il.

D’ailleurs, la pièce Les oiseaux de mon jardin a attiré l’attention du pianiste Richard Abel, qui a approché M. Raymond, lui demandant la chanson d’amour comprenant des paroles écrites par Monique Saintonge.

À la télévision 

Jean-Marcel Raymond se remémore de beaux souvenirs des années passées. Passionné par le monde de la musique et de la composition, M. Raymond a animé des mariages, des soirées dansantes, des anniversaires, des funéraires, etc.

Le chanteur s’est aussi illustré en ayant travaillé à La Ronde. Ce passage l’a amené à côtoyer la communauté artistique et des grands noms, tels que Michel Louvain, Monique Saintonge, Serge Laprade, André Breton...

« Ça s’est avéré une belle expérience. J’ai rencontré beaucoup de monde. On a formé un groupe comme une famille pendant huit ans», se rappelle-t-il.

Ce dernier s’est fait connaître en passant à plusieurs reprises à des émissions de télévision à TVA, notamment; De bonne humeur, Claire Lamarche… « Je suis arrivée au bon moment, à la bonne période où l’effervescence de l’orgue était très fort», reconnaît l’artiste. 

Tracer sa voie 

Les parents de M. Raymond ont réalisé son vif intérêt pour la musique alors qu’il n’avait que quatre ans. C’est vers 11 ans qu’il débute des cours et ses parents l’encouragent à exploiter son talent.

« Mon talent vient de mon grand-père qui jouait de l’accordéon et de l’harmonica. Du côté de sa mère, elle jouait l’harmonium et le piano. Alors j’ai hérité de ça», s’exclame-t-il.

C’est autour de 15 ans que le musicien s’incruste dans le monde musical et sort un premier album au début de la vingtaine. D’autres moments inoubliables sont gravés dans sa mémoire. Le chanteur a eu le privilège de jouer pour des élus.

Il n’est pas prêt non plus d’oublier une soirée dansante qui s’est terminée aux petites heures du matin pour un anniversaire à Sainte-Marie-Salomé. L’ouverture du Casino de Montréal a aussi permis à l’artiste de vivre une expérience unique.

« Il passait entre 20000 à 25000 personnes devant moi par jour. C’était étourdissant», exprime-t-il.

Profiter de la vie 

Aujourd’hui à la retraite, le musicien demeure toujours à Saint-Esprit où il possède un verger de prunes et reçoit des proches. Jouant à l’occasion de la musique, Jean-Marcel Raymond a mis sa carrière de côté et se dit heureux de ses accomplissements.

« C’est une belle retraite. Je m’amuse bien. Je m’occupe tout le temps.» Pendant cinquante ans, M. Raymond a gagné sa vie grâce à la musique.

De nos jours, ce dernier reconnaît qu’il est plus complexe de percer dans le domaine et de se faire un nom à titre de musiciens. Pour les prochaines années, Jean-Marcel Raymond souhaite être en santé et savourer pleinement sa retraite.