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20 mai 2020

« On doit augmenter les transferts en santé », estime Luc Thériault

Sans conditions ni ingérences

Soins intensifs

©Archives

Le manque de financement du fédéral affecte le réseau hospitalier, appuie le Bloc Québécois.

Au nom du Bloc Québécois, le député de Montcalm, Luc Thériault, réclame que le gouvernement fédéral augmente les transferts en santé, et ce, de façon permanente.

 

« Le gouvernement a annoncé il y a deux mois que, dans l’urgence, il déployait 500 millions de transferts en santé pour les provinces, ce qui équivaut à environ 100 millions pour le Québec, a souligné le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, par voie de communiqué. Or, depuis ce temps, le gouvernement a annoncé plus de 250 milliards d’engagements supplémentaires sans augmenter d’un sou les transferts en santé. C’est nettement insuffisant en regard de la gravité et de la durée de la crise observée depuis. »

 

 

Ce à quoi Luc Thériault a renchéri : « Pour chaque 100 dollars que le fédéral a dépensés depuis le début de la pandémie, il a mis seulement 33 cents pour soutenir les préposés, les infirmières et les médecins du Québec. Pourtant, la pandémie du coronavirus est avant tout une crise sanitaire et c’est le secteur de la santé qui est sollicité. »

 

Luc Thériault

©Photo gracieuseté

Luc Thériault, député de Montcalm

 

Bien avant la crise

 

 

Le député de Montcalm rappelle que le Bloc Québécois et le gouvernement du Québec demandaient déjà à Ottawa, et ce, bien avant la crise, de hausser l’indexation des transferts en santé de 3 à 6 %. La part du fédéral atteindrait ainsi à terme 25 % du coût total du système de santé québécois.

 

« Le manque de financement du fédéral affecte le réseau hospitalier, dont les CHSLD, et cela a évidemment une incidence sur les soins aux aînés. Le budget du Québec en santé va nécessairement exploser avec le contexte actuel, sans avoir reçu aucune somme de plus en transferts. Le gouvernement doit arrêter de faire le tour de l’éléphant dans la pièce, respecter son obligation et augmenter les transferts en santé. Il faut plus d’argent et il faut que l’augmentation soit permanente et sans condition. Ce n’est pas une nouvelle demande, mais son urgence et sa pertinence sont plus claires que jamais », conclut Yves-François Blanchet. (RCD)

 

 

 

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