Actuellement, 306 résidences ont des cas de Covid-19 et 4804 résidents en sont atteints.

Le premier ministre, François Legault, a souligné que le principal problème qui demeure est le manque de personnel. 

Il y a actuellement 11 200 personnes absentes dans le réseau de la santé. "Et beaucoup d'employés qui demeurent sont à temps partiel."

De nouvelles primes seront élaborées afin de convaincre plus d'employés de venir travailler à temps plein dans le réseau de la santé. "C'est incontournable pour dégager les marges de manoeuvre dont on a besoin."

Dès le début de la crise, pour éviter trop de contamination, les entrées et les sorties ont été limitées dans les résidences pour personnes âgées. Il y a quelques semaines, on a ensuite ouvert la porte pour que les proches aidants puissent venir voir leurs proches.

"Ce n'est pas humain que pendant deux mois une personne n'ait pas pu voir ses enfants. Il ne faut pas protéger la santé physique au détriment de la santé mentale",  a affirmé François Legault.

Le gouvernement veut donc que cela devienne la règle que les proches aidants puissent venir voir leurs proches. Sauf exception, à partir du 11 mai, les aidants naturels pourront visiter leurs proches et s'occuper d'eux.

L'interdiction de visite dans les unités de soins palliatifs est levée. "Vous pourrez dire adieu à vos parents", a déclaré la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais.

Avec l'aval de la Santé publique, les résidents pourront aussi faire des sorties sans supervision dans un certain cadre. "Les personnes aînées autonomes doivent maintenir leurs acquis et leur indépendance", a souligné Dr Horacio Arruda.

Distanciation de deux mètres et lavage des mains feront partie des règles. Également, pour pouvoir sortir, il ne devra pas y avoir de cas dans la résidence.

Les aînés pourront aussi aller dans les commerces essentiels où des mesures seront mises en place. Des plages horaires leur seront réservées.

Le premier ministre est revenu sur la réouverture des écoles et des garderies en région. Il a demandé de la souplesse. "Il faut que tout le monde se mette en mode solution et non en mode je cherche des problèmes."

Dr Horacio Arruda a mentionné que les rassemblements demeurent interdits dans la population. Il a fait appel à la patience des gens. "Ça va venir, mais laissez-nous d'abord mesurer les effets du déconfinement qu'on met en place."