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27 avril 2020

Élise Brouillette - ebrouillette@medialo.ca

Si la situation reste stable, les écoles primaires rouvriront le 11 mai

Coronavirus

Francois Legault

©Photo gracieuseté Émilie Nadeau

Le premier ministre François Legault et le dr Horacio Arruda, directeur national de la Santé publique.

En date du 27 avril, le bilan est de 24 982 (+875) cas de coronavirus au Québec, 1541 (+23) personnes hospitalisées, 210 (-5) personnes aux soins intensifs. Le nombre de décès est maintenant de 1599 (+84).

Le premier ministre, François Legault, a souligné qu'on continue de voir deux mondes au Québec: les milieux de vie pour aînés et le reste du Québec. Ce sont 75 des 84 décès des 24 dernières heures qui sont survenus en centre d'hébergement.

"La priorité demeure de s'occuper des résidences pour aînés". Suite au dernier appel du premier ministre, 11 000 nouvelles personnes se sont proposées afin de venir travailler à temps plein. "On est confiant que nous pourrons combler tous les postes dans les résidences pour aînés."

Le premier ministre a mentionné que la situation demeure sous contrôle dans les hôpitaux. "C'était la condition la plus importante à remplir avant de penser à rouvrir les écoles et les entreprises."

Bien sûr, a souligné François Legault, un suivi de la situation continuera d'être effectué.

Si la situation reste comme elle est actuellement, les écoles primaires et les garderies rouvriront le 11 mai à l'extérieur de Montréal et le 19 mai à Montréal. L'école ne sera pas obligatoire.

Toutefois, si jamais la situation empire, un réajustement sera fait. La stratégie sera adaptée selon l'évolution des cas. "Le mot d'ordre est graduel et prudence." 

Il sera demandé aux enfants du primaire de rester à deux mètres les uns des autres. 

Les écoles secondaires, les cégeps et les universités ne rouvriront pas avant septembre. "On a choisi les élèves du primaire plutôt que ceux du secondaire, du cégep et de l'université car c'est plus facile pour ces derniers de suivre des cours à distance."

Parmi les raisons de rouvrir les écoles primaires, le premier ministre a notamment mentionné le fait que les risques sont limités pour les enfants et que la situation est sous contrôle dans les hôpitaux. "Si des enfants ou des membres du personnel devenaient malades, on a la capacité de s'en occuper. On rouvre nos écoles pour des raisons sociales et parce que la situatione stable."

Le directeur national de la Santé publique, dr Horacio Arruda, a insisté qu'augmenter le nombre de tests fera partie de la stratégie de déconfinement.

"Il y a des gens qui peuvent interpréter que puisqu'on rouvre les écoles, on peut circuler librement. Ce n'est pas encore le temps de faire des rassemblements ou des partys. Il faut continuer à suivre les directives. Avec le beau temps, ça devient difficile de rester enfermé, mais il faudra le faire. Sinon tout ce qu'on commence à faire graduellement sera annulé. Si les conditions ne sont pas réunies, on va revenir en arrière", a insisté M. Arruda.

Il a ajouté que le déconfinement sera progressif, mesuré, graduel. "Si vous vous mettez tous à ne plus respecter le deux mètres, il y aura des flambées. Le principe de distanciation sociale est majeur."

Les rassemblements de deux personnes et plus qui ne résident pas au même endroit demeurent interdits jusqu'à nouvel ordre.

 

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