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25 novembre 2019

Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@medialo.ca

Ces professionnels qui changent le monde un élève à la fois

Semaine nationale des professionnelles et professionnels de l’Éducation

Ghislaine Filion

©Photo gracieuseté

La présidente du SPPELL, Ghislaine Filion, déplore le manque de ressources pour l’ampleur du territoire à couvrir et la faible reconnaissance du personnel professionnel qui sont des obstacles à la prestation d’un service optimal.

ÉDUCATION. À l’occasion de la semaine nationale des professionnelles et professionnels de l’Éducation qui se tenait du 18 au 22 novembre derniers, le Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation Laurentides-Lanaudière (SPPELL), dont fait partie la commission scolaire des Samares, interpellait le gouvernement Legault afin que les professionnels œuvrant dans le domaine de l’éducation soient reconnus à leur juste valeur.

Sous le thème « Changer le monde un élève à la fois », plusieurs événements sont organisés partout au Québec pour rendre hommage à ceux et celles qui contribuent souvent dans l’ombre à soutenir les élèves. On entend ici les orthophonistes, les psychoéducateurs, les psychologues, les orthopédagogues, les animateurs, les conseillers, les bibliothécaires, pour ne nommer que ceux-là.

 

« Les conditions de travail des professionnelles et professionnels sont souvent des obstacles à une prestation de service optimale : manque de ressources, grands territoires à couvrir, peu de reconnaissance professionnelle. Malgré cela, le personnel professionnel demeure fidèle à sa mission qui est de créer un environnement permettant aux élèves de développer leur plein potentiel, de s’épanouir et de se réaliser », a souligné la présidente du SPPELL, Ghislaine Filion.

 

Meilleures conditions

Que revendique le syndicat? Une meilleure reconnaissance pour ces acteurs indispensables du réseau scolaire qui se traduit par de meilleures conditions de travail une meilleure situation salariale. La Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ), centrale à laquelle la SPPELL est affiliée, ressent les contrecoups des conditions peu avantageuses qui sont présentement offertes aux professionnels en milieu scolaire. « Il faut le reconnaitre, le personnel professionnel ne se bouscule pas aux portes du réseau scolaire », déplore Jacques Landry, président de la FPPE-CSQ. Il fonde ses espoirs sur le renouvellement de la convention collective afin que les négociations permettent d’établir des solutions durables qui favoriseront l’attraction et la rétention des professionnels en milieu scolaire.

 

La FPPE estime que 2000 ressources doivent être ajoutées pour atteindre un seuil minimal fonctionnel de 5 ressources professionnelles par 1000 élèves, et ce, uniquement pour les services directs aux élèves. Il en faudra encore davantage pour tenir compte des facteurs de vulnérabilité de certaines écoles et des réalités régionales particulières.  

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