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06 août 2019

Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@medialo.ca

Les grandes lignes du projet

Aérodrome SRA

Avions

©Photo depositphotos

Les promoteurs présentent le projet d’Aérodrome SRA comme un levier économique important pour la région.

PROJET. À l’aube du référendum consultatif qui sera tenu en réaction à la désapprobation générale engendrée par le projet d’Aérodrome Saint-Roch-de-l’Achigan, le Journal L’Express Montcalm a voulu en savoir plus sur la vision des promoteurs quant aux bénéfices du projet, ainsi que sur le travail fait en amont de la réception des commentaires des citoyens dans le cadre de la consultation publique.

Malgré maintes tentatives pour s’entretenir avec le promoteur derrière le projet, Yvan Albert, l’organisation à but non-lucratif (OBNL) Aérodrome SRA a refusé de faire tout commentaire sur le projet qui pourrait possiblement prendre vie dans les prochains mois. Dans un souci de transparence, voici néanmoins les grandes lignes, défendues par les promoteurs, à retenir en ce qui a trait à l’aérodrome dont le chantier pourrait se mettre en branle d’ici le prochain mois si le ministre des Transports donnait son accord au projet.

 

L’Aérodrome Saint-Roch-de-l’Achigan se caractérise par la relocalisation de l’Aéroport de Mascouche. À la fermeture de l’aéroport, on enregistrait une moyenne de 30 000 mouvements d’aéronefs par an.

 

Le lot acheté par les promoteurs pour établir l’aérodrome se situe sur le Rang du Ruisseau des Anges Sud, en bordure du côté ouest de l’autoroute 25 et au sud de la sortie 41. Ce territoire est actuellement une zone agricole. Le site se trouve à 3,5 km de la zone bâtie de Saint-Roch-de-l’Achigan et à 1,5 km du Camping Horizon.

 

L’aménagement comprend une piste de 995 mètres, une voie de circulation Alpha parallèle à la piste, trois voies de circulation qui relient la piste à la voie de circulation Alpha et un tablier de l’ordre de 2 300 mètres carrés. L’aérodrome sera développé sur la partie centrale du lot.  En périphérie, 75 hangars, un FBO et d’autres infrastructures aéroportuaires seront érigés. Trois écoles de pilotages s’installeront sur le site.

 

Levier économique

 

Au-delà de la perte de confort qui puisse découler de l’implantation d’un aérodrome, jugée minime par les promoteurs selon les études d’empreinte sonore présentée, l’OBNL Aérodrome SRA devrait propulser l’économie de la municipalité, toujours selon les promoteurs. Pour Saint-Roch-de-l’Achigan, ils prévoient que la création d’emplois, l’arrivée de recettes foncières additionnelles et la valorisation des acquis de la municipalité contribueront au développement et au rayonnement économique de la ville. La municipalité deviendrait un pôle d’attraction pour l’aviation générale du Québec. En tenant compte du modèle de l’Aéroport de Mascouche, on prévoit créer 75 emplois à temps plein et 70 à temps partiel, pour une masse salariale évaluée à 2,6 M$.

 

D’une superficie de 357 000 mètres carrés, le projet inclut des investissements immobiliers estimés à plus de 7 M$, soit le bâtiment d’accueil et de services (FBO), les écoles de pilotage, les ateliers d’entretien et les hangars privés. Des recettes foncières supplémentaires profiteraient à la municipalité.  

 

D’autres parts, les promoteurs affirment que d’autres villes telles qu’Amos, Drummondville, Mont-Laurier, Gatineau, Mont-Joli et Trois-Rivières ont remarqué des bénéfices importants suite à l’implantation d’un aéroport. De plus, aux yeux de l’OBNL, l’aérodrome représente un atout pour le parc industriel qui disposera d’une porte directe vers les marchés de l’est du Canada, du Grand Nord et du Nord-est américain. 

 

Finalement, les promoteurs sont d’avis que la présence d’un aérodrome à Saint-Roch-de-l’Achigan attirera les investisseurs, notamment les entreprises reliées à l’entretien mécanique, électrique et avionique dans la municipalité, en plus d’amener les familles des travailleurs qui y œuvreront à s’établir dans le secteur. Des projets de développement immobiliers pourraient découler de la hausse démographique.  

 

Après la période de consultation se terminant le 3 août, les promoteurs étaient tenus de transmettre un rapport à Transports Canada, incluant des mesures d’atténuation pour les plaintes et commentaires reçus. Les travaux pourraient s’amorcer dès le 9 septembre prochain.

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