Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

12 juin 2018

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Le Parti Québécois se fait le porte-voix de l’éducation

Visite des députés lanaudois à L’Assomption

Conférence cégep Lanaudière

©Photo – Sarah Elisabeth Aubry - L'Express Montcalm

De gauche à droite; le député de Terrebonne, Mathieu Traversy, la candidate du PQ dans Masson, Diane Gadoury-Hamelin, la députée de Joliette et vice-cheffe, Véronique Hivon, le député de Rousseau, Nicolas Marceau et le député de Berthier, André Villeneuve

Lors de son dévoilement de plateforme électorale le 27 mai dernier, le Parti Québécois a soulevé mettre au centre de son programme les enjeux liés à la famille, à l’éducation et à la petite enfance dans la région. Le PQ tend à se distinguer comme la seule alternative face au Parti libéral et à la Coalition Avenir Québec pour forger un État fort qui favorisera avant tout l’éducation.

De passage à L’Assomption, les quatre députés du PQ dans Lanaudière, Véronique Hivon, Nicolas Marceau, Mathieu Traversy et André Villeneuve se sont réunis pour aborder plusieurs thématiques et des enjeux liés à la réalité des Lanaudois. Lors de cette journée, ils ont présenté leurs engagements à la suite des rencontres avec des acteurs œuvrant pour la Commission scolaire des Affluents, les directions de centres de la petite enfance et la Table des organismes communautaires Famille de Lanaudière. 

Mesures à prioriser

Au niveau des mesures concrètes, le parti misera sur les CPE qui ont fait leurs preuves, pour la qualité des services offerts. Leur intention, développer plus de places en CPE, modèle privilégié par le parti. Croyant fortement qu’il faut appuyer les familles, il y aura un retour à la tarification universel en CPE signifiant que les parents débourseront 8,05 $ pour le premier enfant, le second à 4 $ et pour les autres enfants d’une même famille, aucun tarif ne sera exigé. « C’est une mesure d’accessibilité pour les familles afin qu’ils retrouvent de l’argent dans leur poche », a commenté Mme Hivon, comparant celle-ci à la taxe famille imposée par le gouvernement libéral engendrant des frais sans fin.

Pour les familles à faible revenu de 34 000 $ et moins, il y aura une accessibilité gratuite et ce, quel que soit le rang de l’enfant. Contrairement à la CAQ qui encourage un modèle d’affaire avec les garderies privées, le PQ cible à voir au développement des enfants où la taxe famille sera abolie.

De son côté, Nicolas Marceau a abordé la « loi bouclier » proposée par le parti. Cette loi anti-compression empêchera le gouvernement au pouvoir de couper dans le budget de l’éducation pour permettre à la petite enfance et à la jeunesse de voir à leur réussite. « Le yoyo des budgets de l’éducation c’est terminé.  Ça n’a pas de bons sens que les enfants soient les victimes du jeu électoral », révèle M. Marceau. Pour le secteur de Montcalm et celui de Lanaudière, les membres du parti s’entendent pour dire qu’il doit y avoir place à la rénovation des écoles pour les prochaines années. C’est vrai aussi pour l’ensemble du Québec.

 

Le PQ a remis en question le rôle de la CAQ qui tend à miser dans l’éducation, mais qui veut baisser de 1,4 milliards de dollars les revenus en éducation des commissions scolaires et du ministère.

 

« Comment dans un tel contexte de coupure et de réduction du budget de l’éducation peut-on penser à introduire les maternelles 4 ans à la grandeur du Québec. Juste dans le secteur de la commission scolaire des Affluents ça représente 3 000 places nécessaires pour accueillir ces enfants. Il faudrait avoir 169 nouvelles classes juste pour le secteur de la MRC des Moulins et de L’Assomption, représentant 5 nouvelles écoles » a soulevé la candidate du PQ dans Masson, Diane Gadoury-Hamelin.

 

Conférence, cégep, Lanaudière

©Photo – Sarah Elisabeth Aubry - L'Express Montcalm

Le député de Rousseau, Nicolas Marceau a abordé la « loi anti-bouclier », soit une loi anti-compression permettant de protéger les budgets en éducation. Photo L’Express Montcalm – Sarah Elisabeth Aubry

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média