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01 novembre 2018

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Un père de famille est à bout de ressources

Son fils n’ayant pas accès au transport scolaire

Problématique de transport à Sainte-Julienne

©Depositphotos - L'Express Montcalm

Maxime Valade, père de famille, a tenté d’entreprendre plusieurs démarches pour qu’il puisse avoir accès à un transport scolaire pour son enfant.

Une dizaine d’élèves de l’école des Virevents inscrits au programme d’anglais intensif n’ont pas accès au transport scolaire cette année. Maxime Valade, père d’un enfant inscrit au programme, dénonce cette situation. 

L’aîné de M. Valade est en cinquième année du primaire. Il est inscrit au programme d’anglais intensif, offert au pavillon de l’école Notre-Dame de Fatima, qui ne se veut pas être son école de quartier. Dans les années passées, un transport scolaire de la Commission scolaire des Samares s’occupait de raccompagner les élèves qui intégraient ce programme, mais ce n’est pas le cas présentement. 

Le 20 avril dernier, le directeur adjoint de l’école Notre-Dame de Fatima, Pascal Gauthier, indique aux parents concernés qu’il n’y aurait plus de transport scolaire pour les élèves de l’école des Virevents.  

Lors de cette prise de décision, M. Gauthier annonce qu’il pourrait y avoir l’option d’un service de raccompagnement. Mais au final, la Commission scolaire maintient sa décision, affirmant se baser sur un principe d’équité pour les écoles primaires de Sainte-Julienne.  

Vers le 2 mai, M. Gauthier participe à une réunion d’information, puis répète que la Commission scolaire n’offrirait pas de transport pour les élèves de cinquième année, mais que l’alternative à pied pour les élèves de sixième année était envisagée. Lors d’une rencontre le 28 mai, le Conseil d’établissement confirme la nouvelle, il n’y aura pas de transport à pied vu le nombre peu élevé d’élèves concerné.    

Au départ, quinze élèves étaient affectés par la situation. Avec le temps, ce sont près de neuf à dix jeunes qui ont intégré le programme d’anglais intensif. Plusieurs parents ont démontré leur désaccord en signant une pétition. Avec l’aide d’autres parents, Maxime Valade a bien essayé de faire avancer le dossier avant la fin de l’année scolaire 2017-2018, mais ses démarches se sont avérées vaines.   

Solutions envisagées, mais rejetées 

Plusieurs solutions ont été soulevées, mais jusqu’à présent, elles ont toutes été rejetées, en raison de la Politique sur le transport scolaire. Les parents entrevoyaient l’idée que les autobus puissent faire un arrêt pour aller chercher et reconduire les élèves, puisqu’ils passent déjà près. Selon la Commission scolaire, l’option de faire un arrêt supplémentaire n’est pas possible. Les conducteurs dérogeraient de leur trajet.  

Les parents se sont également tournés vers la municipalité de Sainte-Julienne, pour avoir recours à de l’aide. Ces derniers sont prêts à débourser un montant pour avoir une brigadière ou encore utiliser des taxis bus. Mais cette idée ne peut être considérée, puisque les élèves ne peuvent prendre ce type de transport, ce dernier relevant de la responsabilité de la Commission scolaire. 

M. Charron explique qu’il s’agit de la seule année que les parents se verront aux prises avec cette situation, puisque l’an prochain, en septembre 2019, l’école des Virevents, celle du bassin concerné, aura son propre programme d’anglais.  « On est un peu désespéré et à bout de ressources », précise-t-il. Le père de famille espère maintenant que son message se fera entendre. 

D’ici là, il doit virevolter entre deux services de garde pour aller chercher ses deux enfants qui ne fréquentent pas la même école, en plus d’assumer les coûts.  

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