Son expérience à titre de maire et son expertise lui seront profitables, puisqu’elles enrichiront les discussions sur différentes problématiques rencontrées par des municipalités québécoises. Patrick Massé attendait depuis plus d’un an la concrétisation de cette commission.

Lors de cette première réunion, le comité a abordé divers sujets tels la fiscalité municipale, la gestion de l’organisation interne, l’emploi et la main d’œuvre, la gestion de l’urbanisation, les relations entre les villes et d'autres.

Celui qui a vu, entre 2006 et 2016, une forte croissance démographique au sein de sa ville, a l'heure juste sur la réalité à laquelle plusieurs municipalités sont confrontées. Son rôle au sein de la Commission permanente des enjeux urbains lui sera utile dans sa propre gestion au niveau local.  

Les maires et mairesses impliqués dans la Commission permanente vont se consacrer aux problématiques communes vécues par les municipalités constituées de 2 000 habitants et plus en forte croissance. Ils apporteront leur éclairage et leur vision pour les défis présents et futurs liés à l’organisation des municipalités et en périphérie des grands centres urbains.

« Les enjeux restent les mêmes, petites ou grandes villes, amenant son lot de défis. Puisqu’en croissance et en expansion, il faut se doter d’un coffre d’outils pour étudier tout le portrait », mentionne M. Massé.

Ce dernier ne représente pas que Saint-Lin-Laurentides, mais arrive aussi avec une vision régionale. L’objectif est avant tout de mettre sur table des problématiques et de trouver des pistes de solutions pour améliorer les conditions de vie et atteindre un plein potentiel.

À l'aube des élections

Les membres collaborent sur plusieurs dossiers en même temps. En vue des élections provinciales, le comité a travaillé sur divers points jugés prioritaires. Pour le moment, le remboursement d’une municipalité est de 50% sur la TVQ et les membres de la commission veulent obtenir 100%. De plus, les taxes foncières s’appliquant aux propriétés du gouvernement du Québec autant pour les immeubles que les terres publiques constituent une inégalité.

« Le gouvernement du Québec a plusieurs immeubles, dont des commissions scolaires, des CHSLD, des hôpitaux, etc. Le gouvernement ne paie qu’un pourcentage de l’évaluation. Nous ce que l’on veut, c’est que ça puisse être équitable comme tous les citoyens du Québec qui paient à 100% leurs taxes », spécifie le président. 

Deux à trois autres rencontres sont prévues à l’horaire, dont la prochaine qui se tiendra autour du mois d'octobre.

Avec la forte croissance démographique apparente dans les banlieues possédant des espaces agricoles, les besoins sont différents que ceux des grands centres urbains. Celles-ci se retrouvent aux prises avec des difficultés telles le trafic et n’ont pas les infrastructures en place pour régler les complications. Elles doivent aussi composer avec les terres agricoles qui représentent une source d’emplois pour des citoyens.

La Fédération québécoise des municipalités défend les intérêts des municipalités locales et régionales et tend à assurer le développement durable des territoires.