Faire revivre la magie de l’Halloween, une citrouille à la fois

Toute cette aventure a commencé lorsque Jessica Smith a voulu jouer un mauvais tour à l’une de ses voisines. « Je trouvais que ses citrouilles faisaient pitié. Un soir, j’ai décidé de les voler pour les peinturer. Elle était très contente du résultat et grâce à du bouche-à-oreille, j’ai reçu tout d’un coup plein de commandes d’amis. C’est comme ça qu’est né le concept », explique Mme Smith, l’instigatrice du projet.  Depuis, une page Facebook a été créée et c’est ainsi que les citoyens de Saint-Lin-Laurentides peuvent demander une transformation pour leur citrouille. « Les gens nous écrivent en privé et nous, on s’occupe de tout le reste. Bien sûr, les citrouilles sont transformées selon les goûts des enfants, car c’est pour eux que nous faisons cela. »  L’objectif des bénévoles est de redorer le blason de la fête de l’Halloween, qui, selon Mme Smith, a perdu quelques plumes au cours des dernières années.  « Ça permet aux parents de créer une histoire autour du concept. Notre but, c’était vraiment de faire revivre à nos enfants les Halloweens d’autrefois, quand tout le monde décorait leurs maisons. Il y a de plus en plus de jeunes familles qui s’établissent à Saint-Lin. Par notre initiative, on souhaite que les parents s’impliquent davantage afin d’offrir une fête de qualité aux enfants », affirme-t-elle.  Selon Mme Smith, les réactions des citoyens et surtout des enfants sont très positives. « Nous n’avons eu que de bons commentaires au cours des trois dernières années. Il n’y a eu que deux ou trois citrouilles dont la peinture n’a pas résisté à la pluie. »

Expansion du concept

Le projet a pris une tournure inattendue cette année, alors que des parents de villes voisines ont commencé leur propre initiative, afin de transformer des citrouilles. « Ça nous fait plaisir d’entendre ce genre de témoignage sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnes nous ont approchés pour lancer un Pimp my pumpkin dans leurs villes respectives. L’objectif ultime serait qu’il y a un concept développé pour toutes les villes du Québec », soutient Jessica Smith. Outre Saint-Lin-Laurentides, les villes de Lavaltrie, Deux-Montagnes et Terrebonne (secteur La Plaine) ont lancé leur groupe respectif.  Du côté de Saint-Lin-Laurentides, l’équipe a grossi et est maintenant rendue avec une quinzaine de membres. « Nous avons notre voleuse de citrouilles et tout le reste, ce sont des "pimpeuses" de citrouilles », explique Mme Smith.