Ils appuient l’approche préventive des méfaits du cannabis par le gouvernement, mais apportent plusieurs modifications afin d’encadrer davantage la légalisation sur le cannabis.

Ces dernières concernent divers points tels le fait d’interdire la publicité et la promotion du cannabis comme cela a été imposé à l’industrie du tabac, ne pas autoriser des personnes qui consomment de le faire dans des événements destinés aux enfants et aux familles et laisser le temps nécessaire à la Société québécoise du cannabis de couvrir toute la province avant d’offrir d’autres modes de distribution.

Les directeurs de santé publique évoquent l’importance d’intégrer des experts en promotion de la santé et en prévention pour travailler sur le site web de la Société québécoise du cannabis. Le cannabis devrait à leur avis être soumis à la même réglementation que l’usage du tabac dans chaque établissement de santé, loi entrée en vigueur depuis le 26 novembre 2017.

Ce mémoire met en lumière des inquiétudes et des points qui devraient être traités avec une attention particulière comme la promotion, l’aspect marketing, la publicité, ainsi que l’emballage du produit. Il est indiqué qu’un comité de vigilance devrait être mis sur pied pour suivre l’évolution de la légalisation. Les directeurs de santé publique tentent à offrir un meilleur encadrement tout en disposant des conditions favorables pour tous les citoyens et les familles ayant des inquiétudes avec l’arrivée de ce projet de loi.   

Le mémoire est accessible avec tous les détails à l’adresse web suivante : http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/commissions/CSSS/mandats/Mandat-38809/memoires-deposes.html