Les conducteurs d’autobus de Gil-Ber entreprennent des moyens de pression

Renouvellement de la convention collective

©Photo gracieuseté - CSN

Les conductrices et conducteurs d’autobus scolaire travaillant pour la compagnie Gil-Ber ont effectué du piquetage le 27 février en raison de négociations liées au renouvellement de leur convention collective qui est échue depuis le 30 juin dernier. Si le patron ne réagit pas d’ici la fin de la semaine de relâche, ils songent enclencher un mandat de grève.

Affiliés à la CSN, les employés ont fait du piquetage devant les bureaux de leur employeur entre 9h30 et 10h30, à Saint-Lin-Laurentides. Ils réclament avant tout de meilleures conditions salariales.

Ils ont eu pour le moment cinq rencontres avec l’employeur, raconte la représentante syndicale, Josée Dubé. Ce dernier voulait baisser les salaires et couper complètement les journées de maladie, ce à quoi les conducteurs d’autobus se sont opposés. Il a décidé d’offrir par la suite de couper de moitié l’indice du prix à la consommation (IPC) et ce, sur une convention collective basée sur huit ans.

« C’est tout à fait inacceptable. Nous allons s’appauvrir. Tout va augmenter et nous nos salaires ne vont pas augmenter », exprime Mme Dubé.

Une trentaine de chauffeurs d’autobus ont pris part à la manifestation symbolique. À ce moment, aucune personne n’a été bloquée par les manifestants.

« On verra pour la suite des choses. On donne jusqu’à la fin de la semaine de relâche au patron pour réfléchir à tout ça et pour revenir avec de meilleures intentions. Sinon, ça peut aller jusqu’à la grève assez rapidement », déclare-t-elle.

Une trentaine de chauffeurs d’autobus affectés au transport scolaire de la compagnie Gil-Ber manifestaient le 27 février à Saint-Lin-Laurentides devant les bureaux de l’employeur.

Les enfants pourraient être touchés

Le transporteur Gil-Ber a un contrat qui a été renouvelé pour cinq ans avec la commission scolaire des Samares. Si la grève s’enclenche, quelques miles enfants ne seront pas en mesure de prendre le transport scolaire pour se rendre à l’école.

C’est le 7 novembre 2017 que les conducteurs et mécaniciens d’autobus Gil-Ber ont procédé à un scrutin secret. Ils ont voté pour un mandat de grève qui peut s’avérer illimité et un mandat de moyens de pressions. Lorsque le moment est jugé opportun, les employés peuvent déclencher la grève.

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