Lors de consultations effectuées auprès de groupes de travailleurs, de personnes âgées et d’étudiants, la demande était d’augmenter des transferts consacrés au domaine de la santé. Ces derniers requéraient une hausse à 6%, acceptant de négocier le taux à 5%, correspondant à la hausse annuelle des coûts du système de santé. Le gouvernement Trudeau a maintenu sa décision de conserver ce taux à 3% et prévoit des coupures en santé au Québec.

De leur côté, les municipalités et l’industrie ont demandé au fédéral d’accélérer le transfert des fonds pour les infrastructures, notamment pour le transport en commun. Le ministre des finances Bill Morneau maintient un pied sur le frein, tout comme pour l’électrification des transports.

Des organisations consultées par le Groupe parlementaire québécois ont expliqué vouloir que les entreprises d’ici soient favorisées. Elles ont demandé de mettre fin aux paradis fiscaux par les entreprises et les banques, ce qu’Ottawa n’a pas l’intention de faire. De plus, aucun fond n’a été accordé pour la Davie où 800 travailleurs ont été licenciés.

Pour leur part, les producteurs agricoles attendent d’être indemnisés en raison des pertes liées à la conclusion d’accords commerciaux avec l’Europe et l’Asie.

Quant aux travailleurs dans les milieux économiques métropolitains, ils s’attendaient à une politique de l’aéronautique, ce qui n’est pas prévu.

Des investissements dans les aéroports régionaux et dans les ports ne font pas non plus partis du budget. M. Thériault soutient que les demandes du Québec sont ignorées. L’argent investi à son avis est dépensé ailleurs qu’au Québec.