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01 mars 2018

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

« Ça n’a pas été facile. J’ai le Bloc Québécois tatoué sur le cœur. » - Luc Thériault

Création du « groupe parlementaire québécois »

©Photo L’Express Montcalm - archives

Après 40 ans de militantisme dans le monde politique, le député Luc Thériault prend la décision de quitter le caucus du Bloc Québécois, à l’instar de six autres de ses collègues. Ayant travaillé aux côtés de Jacques Parizeau, Lucien Bouchard, André Boisvert et Gilles Duceppe, il compte honorer son mandat et les valeurs associées au parti.  

« Il faut que les gens comprennent que nous avons tout fait ce qu’il était possible durant l’année », confesse Luc Thériault.

À son avis, il fallait que la situation change et qu’il ait place au changement afin de continuer à prioriser les intérêts du peuple québécois et laisser de côté les chicanes les empêchant d’avancer. Les sept démissionnaires veulent avant tout honorer le mandat pour lequel ils ont été élus. La problématique, selon eux, c’était le leadership parlementaire de Martine Ouellette.

« On s’attend d’un leader qu’il inspire l’admiration, le rassemblement et qu’on aille envie de prendre une balle pour lui. Que même s’il y a des différends, qu’on puisse aller dans la même direction. Il ne faut pas qu’il y ait toujours de la confrontation », détaille-t-il.

Se faire « chicaner » sur la place publique est un aspect que M. Thériault n’avait jamais vu auparavant dans sa carrière politique. L’important à ses yeux est qu’un chef de parti puisse être en mesure de travailler en équipe, connaisse bien ses dossiers et soit apte à consacrer du temps.

Groupe parlementaire

Selon M. Thériault, rien ne va changer dans sa façon de travailler et de faire de la politique. Les sept démissionnaires ont décidé de siéger comme candidat indépendant et vont travailler en équipe sous le nom de « groupe parlementaire québécois. »

Chacun des membres va se pencher sur ses dossiers. « On verra pour la suite des choses. Nous sommes un peu dans le deuil pour le moment », déclare-t-il.

L’objectif pour les sept démissionnaires sera de travailler en équipe et de vivre dans un environnement de travail sain. Pour l’instant, il n’y a aucun des candidats qui a été élu leader du nouveau regroupement politique. « Je ne pense pas que nous en avons de besoin pour le moment. Chaque porteur de dossiers va pouvoir aller rencontrer les médias, mais nous allons avoir besoin d’un leader parlementaire. Nous n’essayons pas de partir un parti politique. Nous voulons simplement honorer notre mandat. » 

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