Le chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée, était également présent, tenant un discours devant les quelques 70 membres qui s’étaient déplacés. Il s’agissait d’une première à Saint-Esprit pour le Parti, puisqu’auparavant les assemblées se faisaient à Joliette.

Le Parti est en santé a souligné Nicolas Marceau face à l’élection à venir. Toujours en réflexion sur le fait de se présenter de nouveau en politique, ce dernier se dit avoir encore le temps pour y réfléchir. Ce n’est pas par manque d’intérêt ou d’engouement a-t-il rappelé quant à sa période de réflexion accordée. Il s’agit d’enjeux plus personnels.

Transport, éducation et santé 

M. Marceau avoue avoir plusieurs priorités en vue pour la circonscription de Rousseau. Les dossiers liés aux infrastructures routières l’importent comme la route 158 entre Joliette et Saint-Esprit, où il y a plusieurs accidents.

Il tient aussi à porter une attention particulière au domaine de l’éducation. L’objectif visé est de pousser la commission scolaire et la municipalité à miser sur la lecture précoce. Selon lui, cet apport fait toute une différence et permet d’observer une amélioration considération. Il illustre ce cas avec l’exemple de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, qui a augmenté ses résultats scolaires et ce, quelques années après avoir implanté cette initiative. Il voudrait amorcer cette idée à la Commission scolaire des Samares afin d’hausser la réussite chez les jeunes.

De plus, dans la circonscription de Rousseau, il n’y a pas d’hôpital et plusieurs patients n’ont pas de médecins de famille. Il s’agit d’une problématique sur laquelle le député tient à travailler.

Le Parti Québécois n’émettra pas de mandat de souveraineté pour cette année, mais plutôt pour 2022.

D’ailleurs, Nicolas Marceau se dit heureux du retour en politique de Jean-Martin Aussant, qui a des convictions fortes indépendantistes. Une des premières étapes pour le parti au cours des prochaines semaines sera de présenter son programme. « J’ai confiance en l’intelligence des Québécois », a soutenu M. Marceau quant aux partis politiques adverses. « La CAQ est un parti semblable au PQ qui cherche à avoir du changement, mais qui est pareil au Parti libéral. » Il soulève que la population sait en quoi s’en tenir avec le Parti libéral au pouvoir. Pour ce qui est de la CAQ, elle soumet l’idée de vouloir baisser les impôts et les taxes scolaires, tout en voulant miser davantage sur les services en éducation, ce qui ne fait aucun sens à son avis.