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29 septembre 2017

Les défis d'Olymel : l'embauche et la rétention des travailleurs

Louis Banville devant la CCI de Montcalm

©(Photo TC Média Jean Joubert)

INDUSTRIE. À l'instar d'autres entreprises au Québec, Olymel peine à recruter de la main-d'œuvre pour occuper des postes pourtant bien payés.  Il faudra regarder ailleurs qu'au Québec pour y arriver et assurer la postérité de l'entreprise.

Sous le thème « Des milliers d'emplois pour nourrir le monde », Louis Banville, vice-président aux ressources humaines chez Olymel était l'invité de la Chambre de commerce et d'industrie de Montcalm (CCI), le 27 septembre dernier.  Après avoir fait le tour du propriétaire en présentant les actifs de l'entreprise au Québec et ailleurs, M. Banville est entré dans le vif du sujet en expliquant le défi « pas seulement celui d'Olymel, mais aussi celui de l'industrie agroalimentaire en général demeure le recrutement.»   Présentement, pour l'ensemble de l'entreprise, ce sont 22 camionneurs et plus de 20 électromécaniciens qui manquent à l'appel.

©(Phooto TC Média Jean Joubert)

Les administrateurs de la CCI, Robert Trépanier, Claude Chartier,, Gaston Lapointe et Jean Pilote ont échangé avec Robert Filion (Olymel) et le conférencier Louis Banville.

Moyens insuffisants

Malgré le développement d'un programme de référencement, l'utilisation des médias sociaux, des affichages dans les lieux stratégiques, etc., Olymel, qui produit ses propres études du marché de l'emploi, n'arrive pas à combler ses besoins.  « Lorsque nous avons épuisé nos moyens de recrutement dans une région comme ici et si le résultat n'y est pas, il faut se résoudre à se tourner vers les grands centres urbains et vers programmes gouvernementaux spéciaux pour combler les postes.  C'est la réalité et cela n'ira pas en diminuant », explique M. Banville.  Ainsi, si Olymel reçoit l'aval du gouvernement fédéral, l'entreprise accueillera, en février 2018, une centaine de travailleurs de l'Île Maurice et de Madagascar.  « Pour moi, il ne s'agit pas de travailleurs temporaires.  Le passé nous a démontré que ces gens viennent ici pour travailler, s'installer et s'intégrer à la vie quotidienne, dit le vice-président RH.  Nous les encourageons dans leurs démarches.»

Accueil

Sans vouloir faire la morale à personne, Louis Banville mentionne qu'il faut faire preuve d'ouverture d'esprit et accueillir ces nouveaux travailleurs.  « L'acceptation des différences et la présence d'une grande diversité sont une source d'enrichissement pour tous.  Les familles de ses travailleurs ne demandent qu'à s'installer dans les régions et représentent une source de revitalisation essentielle », souligne M. Banville en ajoutant que cette tendance prendra de plus en plus d'ampleur.  « Cependant, le recrutement n'est qu'un volet du processus d'embauche, par la suite, il faut former ces gens et les garder en emploi » a conclu Louis Banville.

Olymel en bref…

23 usines… 19 au Québec et 5 centres de distribution.

Plus de 11 500 travailleurs, dont plus de 8000 au Québec.

Chiffre d'affaires de 3,2 milliards de $.

Plus de 1000 travailleurs à l'usine de Saint-Esprit.

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