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09 mars 2018

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Chantal Longpré a contribué aux réflexions dans le monde de l’éducation

La politique lui a permis de faire de l’éducation son cheval de bataille  

©Photo gracieuseté – Collège Esther-Blondin

FEMME. Chantal Longpré a toujours cru à l’éducation et c’est d’ailleurs pourquoi elle est toujours impliquée dans ce milieu à titre de directrice générale du Collège Esther-Blondin. N’ayant pas peur d’affirmer ses convictions et de faire valoir ses points de vue, Mme Longpré continue de s’investir corps et âme afin d’offrir la meilleure des chances aux élèves de réussir.  

Ayant gradué en orthopédagogie à l’Université de Montréal et détentrice d’une maîtrise en psychopédagogie, Chantal Longpré a travaillé auprès d’élèves en difficulté pendant onze ans. Elle a par la suite été directrice à l’école Émile-Nelligan à Repentigny et à œuvrer à l’école Saint-Louis à Terrebonne.Élu première femme présidente de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE), elle a effectué deux mandats de trois ans qu’elle n’a pas complété, puisqu’elle a décidé de faire un saut en politique. Interpellée par François Legault, elle est devenue membre fondatrice de la Coalition Avenir Québec. Directrice-adjointe au Collège Esther-Blondin durant plusieurs années, elle reprend la direction de l’établissement privé depuis 2016.

Il est important pour les femmes de montrer que nous avons un intérêt soutenu et marqué pour la politique et qu’on puisse faire avancer certaines idées qui sont plus féminines. Il est essentiel pour les jeunes filles qu’elles puissent avoir des modèles sur lesquels s’appuyer. Rien ne doit freiner une femme de prendre des décisions et de décider de faire avancer la société.  -Chantal Longpré, directrice du Collège Esther-Blondin 

Engagée en politique

Inspirée par les idées de la CAQ et poussée par ses convictions personnelles, elle fait campagne en 2012 et se présente dans la circonscription de Repentigny. Cette dernière ne sera pas élue, mais continuera de faire valoir son cheval de bataille, soit celui de l’éducation. Pendant quatre ans, elle prend des positions marquées au sein des médias par son rôle au sein de la FQDE.

À son avis, la politique exige de toujours rester à l’affût des modes, des nouveautés et des générations.  D’ailleurs à ses yeux, les femmes doivent être capables de se tailler une place dans ce milieu. « Il est important pour les femmes de montrer que nous avons un intérêt soutenu et marqué pour la politique et qu’on puisse faire avancer certaines idées qui sont plus féminines. Il est essentiel pour les jeunes filles qu’elles puissent avoir des modèles sur lesquels s’appuyer. Rien ne doit freiner une femme de prendre des décisions et de décider de faire avancer la société », exprime-t-elle.

 Entre être une femme et un homme en politique, il y a peu de différence pour elle. « C’est sûr que c’est un milieu difficile, est-ce qu’il est difficile que pour les femmes? Je ne pense pas. Il est difficile pour les deux. Malheureusement, une journée ça fonctionne et l’autre journée ça ne peut fonctionner. »

Par ailleurs, Chantal Longpré se dit fière d’avoir contribué aux réflexions entourant le débat actuel en éducation et de l’avoir fait avancer. De son point de vue, il est bénéfique de voir ce qu’il y a de mieux pour contribuer à la réussite chez le plus de jeunes possibles et de leur offrir un accompagnement adéquat avec les ressources nécessaires. « Arrêtons de réfléchir et passons aux gestes concrets », s’exclame-t-elle.   

©Photo gracieuseté – Collège Esther-Blondin

Le Collège Esther-Blondin s’implique auprès d’organismes communautaires locaux. Pour la directrice du Collège, il importe de redonner à la communauté.

Reconnaître le rôle de la femme

La journée de la femme signifie reconnaître la part de chacune dans la société et de percevoir comment elles la font évoluer commente la directrice du Collège Esther-Blondin. « Quelque soit la place que les femmes occupent, elles sont importantes et font évoluer notre société. Que chacune d’elle puisse être un modèle pour une future femme, dont pour nos jeunes filles dans les établissements scolaires, ça serait merveilleux », conclue-t-elle. 

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