Birol Ulkian a été accusé dès le lendemain de son arrestation, au palais de justice de Montréal. Il fait face à 18 accusations, dont possession en vue d'en faire le trafic, de possession d'armes prohibées et d'armes à autorisation restreinte.

Selon la police de Montréal, Birol Ulkian serait membre d'un réseau de distribution d'héroïne structuré qui aurait alimenté une clientèle dans plusieurs quartiers de la métropole comme le Mile-End, Villeray et Rosemont.  

Lors de son arrestation, à Saint-Calixte, les policiers ont saisi 3 700 $, de la comptabilité détaillant des transactions d'héroïne et des outils de communication.

Dans le cadre de cette vaste enquête, les policiers ont mis la main, le 25 et le 30 mai, sur huit autres individus suspectés d'être membre de ce réseau qui serait lié au crime organisé, dont les deux têtes dirigeantes alléguées. Ils font tous face à plusieurs accusations, dont trafic de substance et possession d'armes prohibées.

En plus de celle de Saint-Calixte, les policiers ont mené six autres perquisitions soit trois à Montréal et trois à Laval.

En tout, ils ont saisi 1,6 kg d'héroïne, sept armes à feu, 105 000 $, de nombreux articles de préparation de stupéfiants, ainsi que du cannabis et du haschich.

L'enquête de la police, initiée en 2016, aurait permis de frapper tous les niveaux du réseau allégué de distribution qui aurait alimenté des cellules de distribution d'héroïne.