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03 février 2017

Dominique Kubala fait appel de sa sentence

L'ex-restaurateur a été condamné à quatre ans et demi de pénitencier en novembre

©Photo TC Media - Archives

JUSTICE. Condamné il y a trois mois à quatre ans et demi de pénitencier pour de multiples crimes sexuels, l'ex-restaurateur Dominique Kubala a porté sa sentence en appel.

La requête pour permission d'appeler de la sentence sera plaidée devant le plus haut tribunal du pays en juin.

Le chef d'origine française jouissait d'une grande réputation dans la région de Lanaudière avant que ses multiples victimes le dénoncent et qu'il soit arrêté en février 2015.

Un an plus tard, il a reconnu avoir fait 10 victimes âgées de 13 à 18 ans sur une période d'un peu plus de 10 ans.

Il a abusé de leur confiance et de l'autorité qu'il avait envers certaines d'entre elles et il en a profité pour les toucher sexuellement, les inciter à le toucher ou, pour l'une d'entre elles, l'agresser sexuellement.

Mauvais traitements

Le juge François Landry de la Cour du Québec avait considéré dans son jugement sur la peine rendu le 8 novembre 2016 que les victimes de Dominique Kubala n'étaient que des adolescentes auxquelles il avait infligé de « mauvais traitements ».

Dominique Kubala était brusque avec certaines de ses victimes, selon le résumé des faits relaté par le magistrat lors du prononcé de la peine.

Il s'est par exemple assis sur l'une d'entre elles avant de lui annoncer qu'il voulait faire l'amour avec elle et il lui est déjà arrivé d'en empoigner une par les poignets après l'avoir poussée sur le lit.

Il a aussi tenu plusieurs propos grossiers et déplacés envers certaines de ses victimes.

« T'es verrouillée, je vais te déverrouiller », « je vais t'aider à devenir une femme » ou encore « on va faire l'amour comme des bêtes » « on va baiser » et « on pourrait avoir du fun ensemble » sont autant de paroles crues qu'il a prononcées quand il s'adonnait à ses attouchements.

L'ex-restaurateur a aussi eu des relations sexuelles avec deux victimes desquelles il était devenu amoureux.

Incitées au silence

Ces « mauvais traitements », l'abus de confiance, l'abus d'autorité, le nombre de victimes, la répétition des gestes et les conséquences sur les victimes sont autant de facteurs qui ont joué contre Dominique Kubala dans la décision du juge de la Cour du Québec.

Dominique Kubala a demandé à la plupart de ses victimes de garder le silence sur ses agissements, alléguant que sinon, « il allait être dans la merde » et qu'il « allait tout perdre », un autre facteur que le juge François Landry avait retenu contre lui dans le prononcé de la peine.

Jugé sévèrement

Malgré les faits retenus contre lui, Dominique Kubala estimerait être jugé sévèrement et aurait du mal à se reconnaître comme un agresseur, selon l'un des rapports d'expert relaté par le juge lors du prononcé de la peine.

Même s'il ne nie pas les faits, il ne semblerait pas comprendre pourquoi il est incarcéré pour ce qu'il considère être « des gestes d'affection ».

« Il est conscient des conséquences, mais [davantage] celles qu'il subit », avait alors relaté le juge.

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