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13 mars 2024

Kim Desormeaux - kdesormeaux@medialo.ca

La santé et l’éducation au cœur du budget du Québec 2024

4424Budget

©Archives

Le ministre de la Santé Christian Dubé, le premier ministre François Legault et le ministre des Finances Éric Girard.

Le 12 mars, le ministre des Finances, Éric Girard, a présenté le Plan budgétaire du Québec 2024-2025, qui priorise la santé et l’éducation.  

Pour ce budget 2024-2025, ce sont des investissements totalisant plus de 8,8 milliards de dollars qui sont prévus. En effet, 4,9 milliards de dollars sont dédiés aux financements des services en santé et services sociaux, en éducation et en enseignement supérieur, 2 milliards de dollars serviront à soutenir les Québécois et les collectivités et 1,9 milliard de dollars pour agir sur les priorités économiques. 

« Le budget que je présente aujourd’hui reflète notre engagement de centrer nos actions sur les priorités des Québécois que sont la santé et l’éducation. Nous investissons également des sommes importantes pour soutenir les citoyens et les collectivités et développer notre économie afin de continuer à créer de la richesse. Nous maintenons l’objectif de retourner à l’équilibre budgétaire le plus rapidement possible et nous déposerons, au moment du prochain budget, un plan pour y arriver », a déclaré Éric Girard lors du dépôt du budget.  

En ce qui a trait aux régions, aux logements sociaux et à la mobilité durable rien de nouveau n’a été annoncé hormis le fait que les subventions accordées pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride va disparaitre en 2027. D’ici là, la subvention sera graduellement réduite.  

Un déficit record au Québec 

C’est un déficit budgétaire de 11 milliards de dollars qui est prévu pour l’année 2024-2025. Un sommet jamais atteint dans l’histoire du Québec. 

 « En novembre dernier, le gouvernement prévoyait un déficit de 3 milliards et en mars, nous en sommes à 11 milliards. L’écart est immense, raconte Jean-Philippe Brosseau, vice-président de pratique, Conseil en performance financière, chez Raymond Chabot Grant Thornton. Ce qui a fait très mal au budget provincial ce sont les ententes syndicales qui ont été signées dans les derniers mois. Pensons notamment aux hausses salariales des enseignants qui figurent dans les nouvelles conventions collectives. »  

Un équilibre budgétaire possible ? 

Le ministre Éric Girard a annoncé repousser l’atteinte de l’équilibre budgétaire pour les années 2029-2030 en raison de plusieurs enjeux. 

« De façon très réaliste, le Québec devra se serrer la ceinture et couper dans le gras s’il désire atteindre cet équilibre budgétaire. Il y en a beaucoup à faire et c’est pour cette raison qu’ils parlaient d’optimisation des dépenses. Ils devront s’en tenir au strict minimum pour y arriver », souligne M. Brosseau.  

Pour l’instant, le gouvernement espère une reprise économique locale pour renverser la tendance. D’ici là, aucun plan précis pour atteindre l’équilibre budgétaire n’a été annoncé. Le tout sera dévoilé lors du prochain dépôt de budget, l’année prochaine. « Avec l’inflation qui semble reprendre à la hausse aux États-Unis, il est difficile de prévoir ce qu’il se produira ici, au Québec. Il manque encore trop de cartes dans les mains du gouvernement pour être en mesure d’établir un plan de match », poursuit-il.  

En ce qui concerne l’année financière 2023-2024, le gouvernement avait déposé un budget avec un déficit de 4 milliards de dollars, alors qu’il terminera l’année financière, au 31 mars, avec un déficit d’environ 6 milliards de dollars.  

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