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26 septembre 2017

Une première convention collective à Saint-Esprit

Il ne reste qu'un seul dossier litigieux

©(TC Média Jean Joubert)

SOCIÉTÉ.  Il a fallu cinq (5) séances de négociation pour que le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et la municipalité de Saint-Esprit signent un tout premier contrat de travail.  La suspension de Robert Brunet, président du syndicat, flottait dans l'air lors de ces négociations. 

Le 15 août dernier, le SCFP et la municipalité de Saint-Esprit s'entendaient sur les clauses d'une première convention collective.  Deux semaines plus tard, les huit employés (cols bleus et cols blancs) de Saint-Esprit acceptaient les propositions de l'employeur.  Cette entente d'une durée de cinq (5) ans prévoit des augmentations salariales entre 11,25 % et 14 % selon l'Indice des prix à la consommation (IPC).  L'introduction de la sécurité d'emploi pour tous les salariés réguliers à la date de l'accréditation (octobre 2016) fait partie des gains des travailleurs.  D'ailleurs, selon nos informations, c'est un peu beaucoup pour protéger leur emploi que les employés de Saint-Esprit ont opté pour la syndicalisation.  Même s'il était suspendu de ses fonctions depuis mai dernier, le président du syndicat, Robert Brunet, a participé aux séances de négociation.  « Je suis content de cette signature et j'espère que cela contribuera à mettre l'atmosphère au beau fixe », a été son bref commentaire.   De son côté, le maire Michel Brisson a félicité les participants aux rondes de négociation.  Il était surtout fier du déroulement des négociations, malgré la suspension de son inspecteur municipal.  « Nous avons passé par-dessus les litiges pour conclure cette entente. »  Maxime Valade, conseiller syndical auprès du SCFP, a aussi eu de bons mots pour les deux parties lors des rencontres, il a cependant déploré le contexte dans lequel ont eu lieu les rencontres.  « Tous les griefs sont réglés sauf celui impliquant M. Brunet », a-t-il laissé tomber.  Dans ce dossier, le SCFP contestera cette décision devant le tribunal administratif du Travail (TAT).  Rappelons que Robert Brunet a été suspendu, sans salaire, pour une période de quatre (4) mois et trois jours en juin dernier.  

©(Photo TC Média Jean Joubert)

Johanne Ringuette, Caroline Aubertin, Michel Brisson, Robert Brunet, Francine Vendette et Maxime Valade officialisant cette entente.

Outil de travail

Questionnée à savoir ce qui changerait avec l'entrée en vigueur de ce nouveau contrat de travail, l'administration Brisson, par la voix de sa directrice générale, Caroline Aubertin, a répondu « qu'il s'agit d'un outil de travail, une référence, qui sera utile pour tous.  Cela permettra aussi une équité entre les employés.»

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