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15 juin 2017

La grève est évitée aux Industries Mailhot

La nuit a porté conseil

©(Photo gracieuseté CSN)

RELATIONS DE TRAVAIL. Renversement de situation aux Industries Mailhot à Saint-Jacques alors qu'un vote de grève pris à 99 % le 3 juin dernier a mené, quelques jours plus tard, à un nouveau contrat de travail.

C'est à la demande de l'employeur et possiblement à cause du résultat du vote des syndiqués le 3 juin dernier, 99 % en faveur d'une grève, que les négociations ont repris rapidement entre le syndicat CSN et l'employeur. C’est dans la nuit du 6 juin dernier que les parties en sont venues à une entente et c'est dans une proportion de 84 % que les syndiqués ont accepté un contrat de travail de cinq (5) ans.

Gains

Par voie de communiqué, la CSN a fait savoir que les travailleurs ont obtenu des gains, notamment au niveau des salaires.  « Le contrat de travail prévoit des augmentations générales des salaires de 12.5 %. De plus, tous les salaires sont augmentés de 0.80 $ l’heure à la signature. Avec la pleine rétroactivité des salaires au 1er janvier 2017, à l’échéance du contrat de travail le 31 décembre 2022, les salaires auront été bonifiés en moyenne de 16 %. Les salariés obtiennent aussi un boni à la signature de 500 $ versé par l’employeur», lit-on dans cet envoi.  L'épineuse question de la contribution de l'employeur à l'assurance collective des travailleurs a aussi été réglée à la satisfaction des parties.

Solidarité

« C’est du jamais vu chez nous. Beaucoup de choses se sont bousculées syndicalement depuis l’automne 2016. Avec la CSN, nous avons misé sur la solidarité de nos membres, la démocratie et l’expression du rapport de force, ce qui nous a permis de négocier une entente historique et mener une lutte exemplaire  » déclare Alain Chartier, président du syndicat.  Rappelons que lors de la négociation du dernier contrat de travail, les salariés avaient consenti à un gel des salaires et de maigres augmentations afin de contribuer à la relève de l’entreprise. « Nos gars voulaient du salaire, ils considéraient qu’ils avaient fait leur bout et que maintenant l’employeur devait faire le sien », a conclu M. Chartier.

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