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01 février 2017

« Je ne suis absolument pas surpris » - Luc Thériault

Pas de réforme du mode de scrutin électoral

©Tc Média archives

POLITIQUE FÉDÉRALE. Estimant qu'il n'y a pas consensus au sein de la population, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, renie l'une de ses promesses électorales de revoir le mode de scrutin en prévision des prochaines élections fédérales. Luc Thériault aurait pu écrire le scénario.

Membre du comité multipartite mandaté pour se pencher sur les formes possibles que pourrait prendre une réforme du mode de scrutin canadien, Luc Thériault, député de Montcalm, n'est du tout surpris de la décision du gouvernement de reculer dans ce dossier.  « Dès le début, cela aurait pu s'intituler « chronique d'une réforme avortée », lance avec dérision le député Thériault.  Au départ, j'avais indiqué que le délai pour remettre le rapport était trop court, que nous n'avions pas les moyens nécessaires pour mener à bien notre mandat et que, malgré cette promesse de réforme, le gouvernement n'était pas vraiment intéressé à laisser cette décision entre les mains de la population.»  M. Thériault ajoute que l'attitude de Maryam Moncef,  alors ministre des Institutions démocratiques, lors du dépôt du rapport a confirmé les appréhensions du député.  On se souvient que la ministre avait ridiculisé le travail de ce comité.  « Justin Trudeau a joué à l'apprenti-sorcier et on voit les résultats.  Je ne suis pas content d'avoir eu raison », dit-il.

La suite

Luc Thériault croit que le premier ministre Trudeau va apporter quelques modifications « esthétiques » pour calmer le jeu, mais sans plus.  En terminant, Luc Thériault précise qu'il est faux de prétendre qu'il n'y a pas une volonté au sein de la population de changer le mode de scrutin.  « Lors de notre tournée, il y avait une forte volonté, je dirais 90 % des gens qui souhaitaient une réforme, mais tant que cette réforme sera entre les mains des politiciens…»

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