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21 janvier 2017

La communauté de Saint-Lin-Laurentides rend hommage à Mylène Laliberté

Marche contre la violence conjugale

SENSIBILISATION. Une semaine jour pour jour après le meurtre de Mylène Laliberté, ce sont plus de 1500 personnes qui ont répondu à l’appel de ses proches, en se mobilisant contre la violence conjugale. Une marche était organisée en soirée vendredi, à la mémoire de la victime et pour lutter contre ce fléau de la société.

©(Photo TC Media – Francis Trudeau)

Plus de 1500 personnes ont marché dans les rues de Saint-Lin-Laurentides à la mémoire de Mylène Laliberté et pour contrer la violence faite aux femmes.

©(Photo TC Media – Francis Trudeau)

Plus de 1500 personnes ont marché dans les rues de Saint-Lin-Laurentides à la mémoire de Mylène Laliberté et pour contrer la violence faite aux femmes.

©(Photo TC Media – Francis Trudeau)

Plus de 1500 personnes ont marché dans les rues de Saint-Lin-Laurentides à la mémoire de Mylène Laliberté et pour contrer la violence faite aux femmes.

©(Photo TC Media – Francis Trudeau)

Plus de 1500 personnes ont marché dans les rues de Saint-Lin-Laurentides à la mémoire de Mylène Laliberté et pour contrer la violence faite aux femmes.

©(Photo TC Media – Francis Trudeau)

Plus de 1500 personnes ont marché dans les rues de Saint-Lin-Laurentides à la mémoire de Mylène Laliberté et pour contrer la violence faite aux femmes.

©(Photo TC Media – Francis Trudeau)

Plus de 1500 personnes ont marché dans les rues de Saint-Lin-Laurentides à la mémoire de Mylène Laliberté et pour contrer la violence faite aux femmes.

©(Photo TC Media – Francis Trudeau)

Plus de 1500 personnes ont marché dans les rues de Saint-Lin-Laurentides à la mémoire de Mylène Laliberté et pour contrer la violence faite aux femmes.

©(Photo TC Media – Francis Trudeau)

Plus de 1500 personnes ont marché dans les rues de Saint-Lin-Laurentides à la mémoire de Mylène Laliberté et pour contrer la violence faite aux femmes.

La marche a commencé symboliquement devant l’appartement où a eu lieu le drame, à la place Mario. L’imposant groupe de marcheurs a été escorté jusqu’à l’église de Saint-Lin-Laurentides, pour prendre part à une cérémonie commémorative où la musique et les témoignages étaient au rendez-vous.

Les participants étaient invités à allumer des bougies et chandelles et à porter des rubans blancs, symbole de la lutte contre la violence faite aux femmes. Plusieurs marcheurs avaient également amené des ballons blancs, à la demande des proches de la victime.

Lors de la cérémonie, au son de la chanson « Angel » de Sarah McLachlan, tous les participants ont libéré les ballons dans les airs. Il s’agissait d’un moment rempli d’émotions.

« Mylène, on a commencé à la connaître au travers des médias sociaux. Quelle belle image, quelle belle fille et quel beau dynamisme elle avait! [Ce drame] est d’une tristesse incroyable », affirme le maire de Saint-Lin-Laurentides, Patrick Massé.

Une activité de sensibilisation

En plus de vouloir rendre hommage à Mylène Laliberté, ses proches ont souhaité transformer cet événement collectif en un geste de sensibilisation pour lutter contre la violence faite aux femmes.

Parmi les personnes ayant pris la parole devant la foule, son frère, Michaël, a notamment mis l’accent sur l’importance de dénoncer. « [La violence conjugale], ce n’est pas beau, pas le fun à entendre. Ça scrappe des vies. Il faut en parler, que ça sorte au grand jour. Si vous connaissez quelqu’un dans cette situation-là, parlez-en ou  demandez à cette personne d’en parler. Il faut que ça cesse », a-t-il déclaré.

Même son de cloche du côté de l’ancien responsable du mouvement La Relève, Éric Clermont, qui, très émotif, s’est aussi adressé à la foule, soulignant l’importance de parler pour lutter contre la violence.

« C’est sûr qu’on parle de la violence faite aux femmes, mais je suis sûr qu’il y a aussi des hommes qui se font violenter. Que ce soit la violence faite aux enfants, aux adultes ou aux aînés, il ne faut pas l’accepter, il faut la dénoncer. Avant [le drame], Mylène a souffert. Elle aurait dû dénoncer et nous, ses amis, nous aurions dû la convaincre de dénoncer. Toutefois, Mylène, c’est une sauveuse et elle voulait sauver [son agresseur] par-dessus tout ça », souligne M. Clermont.

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